Les Cahiers de Global Chance, n°13, novembre 2000

Faire l’économie du nucléaire ? Un rapport récent relance le débat

Le 9 décembre 1998, le Gouvernement Jospin précisait un certain nombre d’orientations de sa politique nucléaire. Dans les décisions relatives à l’aval du cycle apparaissait un paragraphe qui marquait de façon discrète un profond changement d’attitude du pouvoir politique : « Afin de pouvoir évaluer les coûts de l’aval du cycle, le Gouvernement décide de confier à trois personnalités une étude sur les données économiques de l’ensemble de la filière nucléaire, y compris le retraitement, au regard des autres sources d’énergie et compte tenu des différentes hypothèses contenues dans le rapport du Plan « Énergie 2010 » ainsi que de la conjoncture énergétique internationale. » Pour la première fois en France, l’évaluation économique du nucléaire sortait de façon officielle du cercle étroit et fermé de ses promoteurs. Quelques mois plus tard, par lettre de mission du 7 mai 1999, le Premier ministre confiait à Jean-Michel Charpin, Benjamin Dessus et René Pellat la responsabilité de conduire cette évaluation. Remise au Premier ministre en juillet 2000, cette « Étude économique prospective de la filière électrique nucléaire » (ou “rapport Charpin-Dessus-Pellat”) arrive à point nommé pour mettre les choses à plat et procéder au classement nécessaire de ce qui est acquis en la matière et de ce qui doit continuer à être discuté.

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Numéro 13 : Éditorial | Sommaire
38 numéros, 4 hors-série... : Les Cahiers de Global Chance, 1992-2016
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Numéro 13 entier [98 pages, 2.6 Mo, fichier pdf] ou article par article via le Sommaire

Étude économique prospective de la filière électrique nucléaire (*) [274 pages, 1 Mo, fichier pdf]
Jean-Michel Charpin, Benjamin Dessus et René Pellat, Rapport au Premier ministre, juillet 2000, 274 pages
(*) Communément appelée “Rapport Charpin-Dessus-Pellat”
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Introduction
Chapitre 1 – Pour la France : l’héritage du passé
1. Les marges de manœuvre attachées au parc actuel
2. Présentation du parc actuel
3. Bilan matières et bilan économique associés au parc actuel

Chapitre 2 – L’évolution internationale
1. Les dynamiques du nucléaire dans le monde
2. L’émergence des problèmes d’environnement à l’échelle internationale
3. Les choix des principaux pays en matière de gestion des combustibles usés

Chapitre 3 – Les perspectives technologiques pour l’usage et la production d’électricité
1. Les technologies de maîtrise de la demande d’électricité
2. Les technologies de production d’électricité
Chapitre 4 – Des scénarios prospectifs pour la France
1. Deux scénarios de demande à l’horizon 2050
2. La fourniture d’électricité
3. Les bilans matières correspondants

Chapitre 5 – Le bilan économique des différents scénarios
1. Préparation des données
2. Les scénarios de prix des combustibles fossiles
3. Coûts d’investissement et d’exploitation des différentes filières de production d’électricité
4. La comparaison des flux et des coûts économiques cumulés associés aux différents scénarios
5. La structure temporelle des dépenses correspondant aux différents scénarios
6. La valorisation de certaines externalités

Annexes


Si un seul message devait être adressé au milieu dirigeant nucléaire, ce pourrait être :

« S’il vous plaît, essayez tout simplement de dire ce que vous savez et ce que vous pensez et cessez de cacher ce que vous ne savez pas ».


ÉDITORIAL

L’année 2000 a été fertile en rapports officiels concernant l’énergie et l’environnement : Plan de lutte français contre le réchauffement climatique de la Mission interministérielle de l’effet de serre, Rapport au premier Ministre sur la filière nucléaire, rapport Cochet sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont venus nous rappeler l’importance des problèmes d’énergie pour la France et leurs impacts sur l’environnement.
Global Chance avait donc primitivement envisagé de présenter et discuter l’ensemble de ces rapports dans le présent numéro. Nous nous sommes rapidement rendu compte que notre ambition était trop vaste et que mieux valait nous consacrer à l’un d’entre eux tout d’abord, le rapport nucléaire, et reporter au début de l’année prochaine l’analyse des autres. Cela nous a paru d’autant plus pertinent que trois événements sont venus ou vont venir modifier la donne en cette fin d’année : l’augmentation très rapide des prix pétroliers avec ses conséquences politiques et sociales, la conférence COP 6 de la Convention Climat à La Haye qui vient de terminer ses travaux, et l’annonce du programme d’efficacité énergétique national demandé par le Premier Ministre à Madame Voynet.
Nous consacrerons donc notre prochain numéro à cet ensemble de questions.

Mais revenons à notre propos d’aujourd’hui. Le 9 décembre 1998, le Gouvernement précisait un certain nombre d’orientations de sa politique nucléaire : confirmation du soutien à l’énergie nucléaire mais « dans le même temps, il est nécessaire de préparer une réelle diversification des ressources car la part du nucléaire est destinée à diminuer par rapport aux niveaux actuels », renforcement des efforts de recherche sur le « cycle nucléaire » et plus particulièrement les déchets, respect du principe de précaution. Évolution des modalités de contrôle et de transparence « pour tout ce qui touche à la sûreté des installations et à l’impact sur la santé ». Les points saillants du relevé de conclusion étaient la décision de construire le laboratoire souterrain de Bure pour les recherches sur le stockage des déchets radioactifs (et de lancer la recherche d’un deuxième site en couche granitique) et le lancement de la préparation de la loi sur le système français de radioprotection, de contrôle et de sécurité nucléaire (ou sur la « transparence nucléaire »).
Dans les décisions relatives à l’aval du cycle, apparaissait un paragraphe qui marquait, de façon discrète, un profond changement dans l’attitude d’un gouvernement français vis-à-vis de la filière nucléaire : « Afin de pouvoir évaluer les coûts de l’aval du cycle, le Gouvernement décide de confier à trois personnalités une étude sur les données économiques de l’ensemble de la filière nucléaire, y compris le retraitement, au regard des autres sources d’énergie et compte tenu des différentes hypothèses contenues dans le rapport du Plan “Énergie 2010” ainsi que de la conjoncture énergétique internationale ». Pour la première fois en France, l’évaluation économique du nucléaire sortait de façon officielle du cercle étroit et fermé de ses promoteurs.
Quelques mois plus tard, par lettre de mission du 7 mai 1999, le Premier ministre confiait à Jean-Michel Charpin, Benjamin Dessus et René Pellat « l’étude sur les données économiques de l’ensemble de la filière nucléaire ».

Cette demande d’étude s’inscrit dans une actualité qui s’est révélée vivace depuis l’entrée en fonctions du gouvernement Jospin. On peut y déceler deux raisons : la première est que pas mal “d’évènements” significatifs ont eu lieu, la seconde, et ce n’est pas le moindre mérite de ce gouvernement, est que la chape de plomb qui recouvrait l’information sur les questions nucléaires s’est indéniablement soulevée (certains diront un tout petit peu), en grande partie grâce aux efforts constants de Dominique Voynet et à une certaine résurrection de l’action militante, les deux n’étant d’ailleurs pas sans lien.
Ces “évènements” se sont produits dans tous les secteurs de la filière nucléaire : contamination des transports de combustibles irradiés, fissures dans les enceintes de la centrale de Belleville, immobilisation pendant près d’un an du palier N4, flambant neuf, à cause d’une erreur de conception dans le circuit de refroidissement à l’arrêt, fuites à répétition sur la canalisation de La Hague, atelier plutonium de Cadarache qui s’avère à haut risque, effets désastreux de la tempête sur la centrale du Blayais, défaillances à répétition de la radioprotection, dysfonctionnements jusqu’au scandale de Dampierre... on en oublie certainement. Tout cela ponctuant des dossiers lourds, âprement discutés sur l’EPR (dont la décision semblait acquise en 1998), l’usine Melox et ses autorisations, l’introduction du MOX dans de nouveaux réacteurs (qui ne se fera sans doute jamais), la préparation de la loi de « transparence nucléaire », les laboratoires souterrains, les défauts de l’application de la loi de 1991 sur le renvoi des déchets issus du retraitement, les enquêtes publiques sur l’usine de La Hague et le centre de stockage de la Manche... Avec en toile de fond la lente régression du nucléaire, le point d’orgue en étant ces années-là l’annonce à l’automne 98 par le nouveau gouvernement allemand de “l’abandon du nucléaire” qui, malgré de difficiles négociations, se confirme dans la pratique, avec ses conséquences sur l’activité française du retraitement et, pour la première fois, une baisse certaine de l’arrogance du “lobby nucléaire”. Mais aussi avec la remontée brutale des coûts du pétrole au cours de l’année 2000 que les promoteurs du nucléaire exploitent avec délectation mais sans beaucoup de discernement car c’est la question des transports qui est posée, beaucoup plus que celle de la production de l’électricité.

Le rapport Charpin-Dessus-Pellat arrive donc a point nommé pour mettre les choses à plat et procéder à un classement nécessaire de ce qui est acquis et de ce qui doit continuer à être discuté. Tout cela va être présenté de façon détaillée dans ce numéro de Global Chance et largement commenté par un vaste éventail d’intervenants. Mais, au-delà du rapport lui-même dont une synthèse et des commentaires sont présentés dans ce numéro, il nous a paru intéressant d’analyser les réactions qu’il suscite dans le milieu dirigeant nucléaire.

Trois attitudes assez nettement tranchées se dégagent.
Certains – c’était flagrant lors du colloque sur l’énergie organisé le 17 octobre dans les locaux de l’Assemblée nationale – continuent à faire comme si de rien n’était et à affirmer avec aplomb les mêmes contrevérités qu’auparavant, par exemple que la filière “MOX + retraitement” n’est pas plus chère que la filière sans retraitement ou qu’elle réduit considérablement la quantité de déchets radioactifs. Leur nombre n’est pas considérable mais ce sont souvent les plus haut placés : ils n’ont probablement pas lu le rapport et se contentent de suivre un conseil en communication qui sait qu’un mensonge affirmé par une personnalité fait, pendant un certain temps, figure de vérité : Charpak, ignorantissimus sur les questions énergétiques tout en étant prix Nobel de physique, a fait des émules.
Au niveau en dessous (selon la pyramide hiérarchique), se trouvent pas mal de gens qui connaissent effectivement le nucléaire, qui ont lu le rapport et répugnent au mensonge flagrant. Leur attitude est plus souple et se révèle lorsque la conversation est plus détendue. Elle peut se résumer ainsi : « Voyons, le rapport Charpin-Dessus-Pellat n’apporte pas grand-chose : nous, du nucléaire, nous savons depuis longtemps :
• qu’il n’y a aucune urgence à construire un EPR, si tant est que ce type de réacteur soit approprié ;
• que “retraitement + MOX” est nettement plus cher que “sans retraitement” ;
• que le retraitement n’est pas une réponse à la question des déchets... »
Le plus fort, c’est qu’ils sont en général sincères : mais, bon sang, pourquoi ont-ils toujours prétendu le contraire ? Personne n’a quand même osé dire qu’il avait prôné depuis longtemps les économies d’électricité comme étant la voie la plus économique (encore qu’un Syrota eut pu le dire sans forfanterie). Cela n’est pas nouveau : nombreux sont ceux de ce milieu qui déclarent aujourd’hui qu’ils avaient toujours pensé qu’il ne fallait pas construire Superphenix (ni la centrale de Civaux).
Certains enfin, malheureusement beaucoup plus rares il est vrai, et généralement moins hauts placés dans la hiérarchie des décideurs mais plus proches des réalités de terrain, prennent acte des principaux acquis du rapport quitte à en discuter plus à fond les hypothèses et les conclusions et tentent d’apporter des réponses techniques et économiques aux questions soulevées.
C’est avec eux que le dialogue nous intéresse au premier chef, ne serait-ce que pour nous assurer que les questions sociales qui vont évidemment se poser du fait de l’évolution inéluctable du nucléaire (même dans les “scénarios” qui lui sont le plus favorable) ne soient pas laissées de côté par des dirigeants pratiquant la méthode Coué à défaut de stratégie.

Brossée rapidement, l’attitude majoritaire du milieu nucléaire peut paraître risible et digne de Molière. L’ennui est que cela révèle une drôle de mentalité et ne peut malheureusement que renforcer une méfiance générale vis-à-vis de gens qui sont en général des scientifiques et des ingénieurs compétents. Cela traduit aussi la confiscation par un petit nombre de décisions qui relèvent du choix citoyen, notamment sur le niveau de risque acceptable en regard des avantages apportés par une technique particulière.
On frémit de penser que le jour où il y aura un accident très grave, les mêmes déclareront avec candeur qu’ils avaient toujours pensé que cela se passerait un jour.
Si un seul message pouvait leur être adressé par ce numéro de Global Chance, ce pourrait être : « S’il vous plaît, essayez tout simplement de dire ce que vous savez et ce que vous pensez et cessez de cacher ce que vous ne savez pas ».

Global Chance

(haut de page)

SOMMAIRE

Éditorial, (pdf, 60 Ko)
Global Chance

Rapport au Premier ministre - Étude économique prospective de la filière électrique nucléaire

Synthèse et lecture critique [19 pages, 1.8 Mo, fichier pdf]
Bernard Laponche

Première et quatrième de couverture (pdf, 48 Ko)

Réactions en chaîne lors de la sortie du rapport

Erreurs, approximations et contrevérités (pdf, 504 Ko)
Global Chance

Interviews à froid sur un sujet brûlant
Entretiens réalisés par Claire Weill et Yves Marignac

Bernard Tinturier (pdf, 140 Ko)
Conseiller sur les questions nucléaires auprès du Président d’EDF, François Roussely

Bertrand Barré (pdf, 80 Ko)
Directeur de la Recherche et du Développement de la COGEMA, Vice-Président de la Société Nucléaire Européenne

Yves Le Bars (pdf, 172 Ko)
Président de l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs)

Henri Catz (pdf, 132 Ko)
Administrateur salarié du CEA, ancien Secrétaire Général de l’Union Fédérale des Syndicats du Nucléaire

Serge Perez (pdf, 108 Ko)
Chercheur au CEA, responsable national de la Fédération Nationale Mines Énergie de la CGT

Benjamin Dessus (pdf, 120 Ko)
Directeur du programme interdisciplinaire ECODEV (CNRS), Président de Global Chance, co-auteur du rapport Charpin-Dessus-Pellat

Alain Lipietz (pdf, 76 Ko)
Député européen

Ressources

Glossaire (pdf, 56 Ko)

Bibliographie (pdf, 56 Ko)(haut de page)

38 numéros, 4 hors-série...
LES CAHIERS DE GLOBAL CHANCE, 1992-2016

(encadré = plus d’informations au survol)

Pourquoi Global Chance
L’effet de serre et la taxe sur le carbone
Les réactions à l’appel de Heidelberg
Les Cahiers de Global Chance, n°1, décembre 1992, 40 pages

Global Chance et le nucléaire
Écologie, environnement et médias
Sciences, progrès et développement
Les Cahiers de Global Chance, n°2, juin 1993, 56 pages

L’énergie en débat
Nucléaire civil et prolifération
Scénarios énergétiques et marges de liberté
Les Cahiers de Global Chance, n°3, mars 1994, 44 pages

Contributions au débat sur l’énergie
Agriculture, forêts et développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°4, juin 1994, 60 pages

Si l’on parlait climat ?
Le débat national énergie & environnement
Les conditions d’une transition vers un développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°5, avril 1995, 44 pages

Numéro spécial en hommage à Martine Barrère
Les Cahiers de Global Chance, n°6, février 1996, 58 pages

Effet de serre : les experts ont-ils changé d’avis ?
Rapports résumés du Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat
Commentaires et analyses
Les Cahiers de Global Chance, n°7, juillet 1996, 120 pages

Développement durable et solidarité
Les Cahiers de Global Chance, n°8, juillet 1997, 68 pages

De Rio à Kyoto : la négociation climat
Les Cahiers de Global Chance, n°9, novembre 1997, 76 pages

Le climat, risque majeur et enjeu politique : de la conférence de Kyoto à celle de Buenos Aires
Les Cahiers de Global Chance, n°10, mars 1998, 64 pages

Le nucléaire en débat : n’avons-nous pas le temps d’élaborer des solutions acceptables ?
Les Cahiers de Global Chance, n°11, avril 1999, 52 pages

Environnement et mondialisation
Principes d’équité et de précaution dans la négociation climat
Les Cahiers de Global Chance, n°12, novembre 1999, 74 pages

Faire l’économie du nucléaire ? Un rapport récent relance le débat
Les Cahiers de Global Chance, n°13, novembre 2000, 98 pages

Changements climatiques : les politiques dans la tourmente
Les Cahiers de Global Chance, n°14, mars 2001, 80 pages

Les énergies renouvelables face au défi du développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°15, février 2002, 110 pages

Maîtrise de l’énergie et développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°16, novembre 2002, 130 pages

Petit mémento énergétique
Éléments pour un débat sur l’énergie en France
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°1, janvier 2003, 52 pages

Débat énergie : une autre politique est possible
Les Cahiers de Global Chance, n°17, septembre 2003, 100 pages

Le réacteur nucléaire EPR : un projet inutile et dangereux
Les Cahiers de Global Chance, n°18, janvier 2004, 56 pages

Climat, énergie : éviter la surchauffe
Les Cahiers de Global Chance, n°19, juin 2004, 70 pages

Les utopies technologiques : alibi politique, infantilisation du citoyen ou lendemains qui chantent ?
Les Cahiers de Global Chance, n°20, février 2005, 60 pages

Petit mémento des déchets nucléaires
Éléments pour un débat sur les déchets nucléaires en France
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°2, septembre 2005, 48 pages

Développement, énergie, environnement : changer de paradigme
Les Cahiers de Global Chance, n°21, mai 2006, 84 pages

Débattre publiquement du nucléaire ? Un premier bilan des deux débats EPR et déchets organisés par la Commission nationale du débat public
Les Cahiers de Global Chance, n°22, novembre 2006, 76 pages

Énergies renouvelables, développement et environnement :
discours, réalités et perspectives
Les Cahiers de Global Chance, n°23, avril 2007, 120 pages

Petit mémento des énergies renouvelables
Éléments pour un débat sur les énergies renouvelables en France
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°3, septembre 2007, 84 pages

De Grenelle à Bali : avancées, incertitudes, contradictions et perspectives
Les Cahiers de Global Chance, n°24, mars 2008, 80 pages

Nucléaire : la grande illusion - Promesses, déboires et menaces
Les Cahiers de Global Chance, n°25, septembre 2008, 84 pages

Vers la sortie de route ? Les transports face aux défis de l’énergie et du climat
Les Cahiers de Global Chance, n°26, janvier 2009, 148 pages

Petit mémento énergétique de l’Union européenne
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°4, avril 2009, 140 pages

Du gâchis à l’intelligence. Le bon usage de l’électricité
Les Cahiers de Global Chance, n°27, janvier 2010, 148 pages

La science face aux citoyens
Les Cahiers de Global Chance, n°28, décembre 2010, 56 pages

Nucléaire : le déclin de l’empire français
Les Cahiers de Global Chance, n°29, avril 2011, 112 pages

L’énergie en France et en Allemagne : une comparaison instructive
Les Cahiers de Global Chance, n°30, septembre 2011, 96 pages

L’énergie et les présidentielles : décrypter rapports et scénarios
Les Cahiers de Global Chance, n°31, mars 2012, 100 pages

L’efficacité énergétique à travers le monde : sur le chemin de la transition
Les Cahiers de Global Chance, n°32, octobre 2012, 180 pages

Des questions qui fâchent : contribution au débat national sur la transition énergétique
Les Cahiers de Global Chance, n°33, mars 2013, 116 pages

Le casse-tête des matières et déchets nucléaires
Les Cahiers de Global Chance, n°34, novembre 2013, 76 pages

Autour de la transition énergétique : questions et débats d’actualité
Les Cahiers de Global Chance, n°35, juin 2014, 84 pages

Autour de la transition énergétique : questions et débats d’actualité (suite)
Les Cahiers de Global Chance, n°36, novembre 2014, 68 pages

Imaginer l’inimaginable ou cultiver son jardin ?
Les Cahiers de Global Chance, n°37, juin 2015, 100 pages

Sans relâche : décrypter, expliquer, proposer
Les Cahiers de Global Chance, n°38, janvier 2016, 84 pages

Chères lectrices, chers lecteurs,
Communiqué du mercredi 1er juillet 2015

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pour aller plus loin...
CHANGER DE PARADIGME | LES DOSSIERS DE GLOBAL-CHANCE.ORG

Changer de paradigme...


Énergie, Environnement, Développement, Démocratie : changer de paradigme pour résoudre la quadrature du cercle (Manifeste publié en ligne le 1er mai 2014)

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