Il était une fois l’énergie, ses outils et ses machines. De l’aube de l’Humanité à aujourd’hui

, par   Denis Chamonin

Depuis plus de 150 000 ans, Homo sapiens a fait preuve d’imagination pour utiliser l’énergie du soleil, l’amplifier et la maîtriser. Homo sapiens sait faire du feu, créer des outils et des machines, comprendre les forces de l’univers, exploiter les ressources de sa planète. Ses machines envahissent alors le monde : il se déplace sur terre, sur les mers, dans le ciel, dans les profondeurs des océans et même dans le proche cosmos.
Mais en ce début du XXIème siècle, son monde énergétique lui impose de grandes contraintes : changements climatiques, épuisement inéluctable des ressources, catastrophes technologiques, gestion des déchets nucléaires… Homo sapiens se tourne alors vers l’énergie du soleil, qu’il avait tant délaissée depuis plus d’un siècle. Avec les rayonnements, le vent, la biomasse, les fleuves et les courants marins, il va décider de construire de nouvelles machines.
Va-t-il réussir cette révolution énergétique ?


Sur cette page :
Denis Chamonin : Il était une fois l’énergie, ses outils et ses machines (essai)
Pour aller plus loin : Changer de paradigme... | Les Dossiers de Global-Chance.org

Denis Chamonin, Essai, Éd. Persée, Coll. L’Arbre du Savoir, 244 pages, 28 août 2016

IL ÉTAIT UNE FOIS L’ÉNERGIE,
de l’aube de l’Humanité à aujourd’hui

Ci-dessous : PrésentationAuteurPréfaceSommaireRésumé

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PRÉSENTATION

Depuis plus de 150 000 ans, Homo sapiens a fait preuve d’imagination pour utiliser l’énergie du soleil, l’amplifier et la maîtriser.
Homo sapiens sait faire du feu, créer des outils et des machines, comprendre les forces de l’univers, exploiter les ressources de sa planète. Ses machines envahissent alors le monde : il se déplace sur terre, sur les mers, dans le ciel, dans les profondeurs des océans et même dans le proche cosmos.

Mais en ce début du XXIème siècle, son monde énergétique lui impose de grandes contraintes : changements climatiques, épuisement inéluctable des ressources, catastrophes technologiques, gestion des déchets nucléaires…
Homo sapiens se tourne alors vers l’énergie du soleil, qu’il avait tant délaissée depuis plus d’un siècle. Avec les rayonnements, le vent, la biomasse, les fleuves et les courants marins, il va décider de construire de nouvelles machines.
Va-t-il réussir cette révolution énergétique ?

Denis Chamonin, « ingénieur défroqué de l’industrie nucléaire à la fin des années 70 », a pris la route des énergies renouvelables. Faisant résolument confiance à Homo sapiens, il nous fait partager son enthousiasme et apporte une expérience essentielle au débat qui agite nos sociétés contemporaines face à leur avenir.

Source : 4ème de couverture

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L’AUTEUR

Aujourd’hui ingénieur Énergie-Environnement, Denis Chamonin, après avoir travaillé de 1972 à 1979, comme ingénieur électronicien à Technicatome où il se consacre à l’étude et à l’installation du système de contrôle commande du réacteur nucléaire expérimental CAP pour la propulsion maritime implanté sur le site du CEA à Cadarache, devient, au début des années 80, responsable technique d’une PME spécialisée dans le solaire thermique.
Responsable de la commission énergie du PSU (Partie Socialiste Unifié) de 1977 à 1984, il entre en 1983 à la délégation régionale Ile de France de l’AFME (Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie) en tant que responsable des secteurs habitat/tertiaire et collectivités locales, avant de rejoindre en 1988, comme chargé d’études, l’INESTENE (Institut d’Évaluation des Stratégies Énergétiques et Environnementales en Europe), où il réalisera, entre autres, une analyse comparative des impacts économiques du site nucléaire de Fessenheim et des actions de maîtrise de l’énergie en Alsace entre 1976 et 1988 .
En 1991, il devient directeur technique d’un bureau d’études spécialisé dans la programmation de travaux de maîtrise de l’énergie dans le secteur tertiaire, avant de s’établir, à partir de 1995, comme ingénieur-conseil indépendant dans le domaine de la maîtrise de la demande de l’énergie et de l’environnement pour des collectivités territoriales tout en assurant des activités d’enseignant (fondation école polytechnique féminine de Sceaux) et pour les agents des espaces info énergie de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie).
À l’échelle internationale, il sera missionné par l’ADEME, EDF Internationale, la Banque Mondiale, la Direction de l’énergie de l’Union européenne et de nombreuses ONG pour des missions d’applications de programmes de maîtrise de l’énergie et de développement de système d’énergie solaire (Bulgarie, République Tchèque, Maroc, Tunisie, Palestine, Mauritanie, Mali...).
Dans le cadre de toutes ces activités, Denis Chamonin participe à l’animation de nombreuses réunions publiques et conférences sur les problématiques énergétiques, principalement pour le monde associatif et les établissements d’enseignement.

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PRÉFACE

(Par Bernard Laponche, physicien nucléaire, ancien directeur général de l’Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie et membre de l’association Global Chance.)

En ce printemps 2015, nous vivons l’espérance d’une modification profonde dans la conception et la mise en œuvre des politiques de l’énergie, au niveau français comme au niveau mondial. Depuis maintenant plus de quarante ans, trop de crises ont bouleversé la conception traditionnelle du « toujours plus » – plus de consommation et plus de production – pour que cette révision drastique ne devienne petit à petit une évidence : succession de chocs et contre-chocs pétroliers avec leur corollaire géopolitique, raréfaction et renchérissement inéluctables à terme des ressources des énergies de stock, augmentation et aggravation des pollutions, accidents technologiques majeurs, menace croissante des bouleversements climatiques ; tout ceci accompagné de l’aggravation des inégalités.

Un premier changement de paradigme s’impose : que l’évolution des systèmes énergétiques ne soit plus dictée par l’offre – satisfaction des besoins et intérêts des entreprises, très généralement soutenues par les États – mais par la demande – satisfaction des besoins des collectivités humaines. Et, pour que les systèmes énergétiques échappent aux crises et aux risques ou tout au moins les réduisent au maximum, remplacer l’utilisation quasi-exclusive des énergies de stock (charbon, pétrole, gaz, uranium) par la sobriété et l’efficacité énergétiques et l’utilisation des énergies renouvelables.

À ce moment de l’Histoire, une telle ambition paraît à beaucoup démesurée, tant le système dominant paraît solidement installé, tout-puissant, inébranlable. Mais lorsqu’on se place dans une perspective historique, même pas si lointaine, on constate que ce système – triomphant tout au long du 20ème siècle - est tout à fait récent et qu’il a lui-même évolué depuis deux siècles en fonction de « l’énergie dominante ». Il est alors tout à fait réaliste d’envisager sa disparition sur une période de moins d’un siècle, à l’image de ce qu’ont fait dans le passé – un passé très récent à l’échelle historique – les trois ou quatre générations précédentes.

C’est à cette charnière que se présente « Il était une fois l’énergie, de ses outils et de ses machines », dont l’objectif est clairement de présenter aux générations futures la saga fascinante à bien des égards de l’énergie dans l’histoire de l’humanité et de leur donner l’envie d’y jouer un rôle à leur tour.

Ce livre est vivant.

Vivant par la présence permanente de ces femmes et de ces hommes, « homo sapiens », qui ont lutté pendant des millénaires pour assurer leur survie dans une nature nourricière mais souvent menaçante, par des climats incléments, sans autres ressources que leurs bras et leur intelligence. Leurs ancêtres avaient déjà surmonté maints obstacles et leur avaient légué la maîtrise du feu. Et, petit à petit, on les voit utiliser les outils les plus rudimentaires, puis des instruments de plus en plus perfectionnés qui leur permettaient de vivre sur l’ensemble des continents, de se déplacer sur d’immenses territoires, de maîtriser l’agriculture et l’élevage, de construire des villes et de fonder des civilisations magnifiques. Mais aussi de se faire la guerre, de se reposer sur l’esclavage des vaincus, d’établir des empires qui oppressent des peuples entiers, d’explorer la planète mais malheureusement l’envahir. Et tout cela, cahin-caha, jusqu’aux grands bouleversements de la révolution industrielle, le terrible 20ème siècle et quelques espoirs au début du 21ème.

Depuis le premier feu, ils sont toujours présents dans ce livre, de plus en plus nombreux, et on les voit peu à peu, à travers toutes les vicissitudes et pour ceux qui ont dépassé de loin le stade de la survie, devenir des « consommateurs », de plus en plus enchaînés à toutes sortes de produits et, en premier lieu, aux ressources énergétiques, jusqu’à en être étouffés.
Dans toutes les images, ils sont là, vulnérables et souvent émerveillés, et c’est un grand mérite de ce livre à l’iconographie à la fois attrayante et savante, que cette présence du peuple humain à travers tous ces siècles et toutes ces transformations.

Vivant par l’apparition successive de tous ces découvreurs, inventeurs et savants qui jalonnent l’histoire de l’énergie. Les découvertes les plus décisives, la maîtrise du feu (quel héritage décisif de l’homo erectus), les outils de bois et de pierre, les instruments de chasse et assez tardivement semble-t-il, de guerre, se perdent dans la nuit des temps préhistoriques mais on aimerait bien connaître celui ou celle qui, le premier ou la première, a su recueillir et protéger le feu, ou qui a fait jaillir l’étincelle du silex ou la chaleur du bois frotté. Est-ce une découverte qui se répand ensuite ou de multiples découvertes ? Mille découvertes restent anonymes et d’origine incertaine et, à partir d’un certain moment, accolés aux premiers instruments complexes, des noms de lieux et des dates apparaissent, en Chine, en Perse, au Bassin méditerranéen. Et enfin des noms, surtout dans la grande période hellénistique, d’Alexandre à Auguste. Des civilisations merveilleuses se construisent avec l’énergie humaine (et hélas l’esclavage) et des techniques rudimentaires : Inde, Chine, Mésopotamie, Égypte, Grèce, Empires Omeyade, Abbasside, Maya et Incas… Plus tard l’Europe occidentale. Dans ce livre, les « machines » de l’énergie surgissent en images et on « voit » les galères phéniciennes aller jusqu’à l’Atlantique, les jonques chinoises explorer la côte africaine, les caravelles voguer vers les Amériques… Alors, l’énergie est fournie par la force humaine, la traction animale, le bois, l’eau et le vent. Et bien sûr, la présence directe et bienfaisante, source de toute vie sur la Terre, le Soleil.

Et puis tout cela explose soudain avec l’apparition de la science moderne en Europe occidentale et les prémisses de la révolution industrielle. Alors, les « découvreurs » sont nommés. Mais on comprend bien que si « Untel » sort du lot, il est lui-même l’héritier d’autres chercheurs qui restent obscurs et il a à son tour des héritiers. En moins de deux siècles, le monde énergétique est bouleversé. Les sources d’énergie traditionnelles sont soudainement supplantées par les grandes énergies fossiles, sources de richesse et de pouvoir ; le charbon qui fait la force de l’Empire britannique, le pétrole celle des États-Unis, le gaz viendra plus tard et se faufilera dans les traces du pétrole. Du coup, tout se transforme : l’industrie lourde devient le critère de la puissance des nations, les trains, les bateaux à vapeur, les voitures, l’avion remplacent les diligences, la voile et les caravanes.
Derrière tout cela apparaissent des personnages clefs qui donnent réalité aux rêves de Léonard de Vinci. Ces personnages, si leurs noms ne sont le plus souvent connus parce qu’ils sont devenus ceux des unités de mesure de l’énergie (Joule, Watt, Ohm, Hertz, Newton), nous sont présentés ici comme des « homo sapiens » bien vivants, avec leur génie mais aussi leurs difficultés, leurs succès, leurs ambitions. Vies extraordinaires d’un « colonel Drake » et surtout à mon goût d’un Diesel qui fut bien autre chose que l’inventeur d’un moteur. Ces inventeurs et savants jalonnent l’histoire extraordinaire de l’énergie dans les deux derniers siècles : machine à vapeur, moteur à explosion, avions à réaction, réacteurs nucléaires.
La science et la technologie deviennent l’Alpha et l’Oméga du « Progrès » et le monde qui se nommera lui-même « développé » en devient l’adorateur.
Certes, ces nombreuses et prestigieuses découvertes ont amené des améliorations considérables dans les conditions de vie des homo sapiens qui en ont profité. Mais ce que l’on pourrait reprocher à ces brillants esprits est de ne pas avoir suffisamment pesé les conséquences de leurs découvertes dans les choix de développement que les dirigeants politiques et économiques des grandes nations qui furent des choix de puissance et de domination qui entraînèrent des guerres d’une violence inégalée, des pollutions et des destructions de la nature au sens propre du terme « épouvantables ».
Et, c’est l’un des mérites de ce livre de bien montrer d’une part la fascination devant l’ampleur et le caractère révolutionnaire de ces découvertes et, d’autre part, les « dégâts du progrès » vécus de façon aigüe dans le domaine de l’énergie.

Enfin, ce livre est vivant par la présence dans ce long récit, tel Puck dans le contes de Kipling, de l’auteur, Denis Chamonin, qui apparaît, disparaît, s’identifie – avec juste raison car il est à la fois ingénieur, bricoleur et militant – tantôt à « l’homme de base » qui trime sur les galères ou dans les mines ou bien jouit de tous les « biens de consommation », tantôt en « éclaireur » de la transition énergétique, dont il a été l’exemple dans sa vie professionnelle, avec toujours un regard critique associé à une admiration assumée pour les « merveilles » technologiques et tout particulièrement l’électricité. Et il ne se prive pas de faire des « remarques personnelles » qui ne manquent pas de sel, ni de bon sens.
Comme les personnages connus ou inconnus que l’on rencontre dans ce livre, Denis est en effet un acteur original de son dernier chapitre. Que d’anecdotes pourrions-nous raconter : Denis en Palestine dans les années 1990, alors que nous avions créé le « Palestinian Energy Centre » (PEC), appliquant un programme de substitution par des réfrigérateurs performants pour réduire les consommations d’électricité, permettant ainsi d’augmenter le nombre de ménages alimentés ; Denis avec son complice José allant en Bulgarie en décembre (glacial) pour améliorer l’éclairage public de Sofia avec l’équipe Cousteau ; les deux compères s’attelant au chauffage dans la construction du monastère trappiste de Novy Dvur en République Tchèque et ils ont su convaincre les moines de choisir une chaufferie bois alimenté par la ressource de leur domaine forestier en opposition au projet de chauffage électrique proposé par la compagnie d’électricité tchèque. Denis implantant des panneaux photovoltaïques dans des villages du Mali et faisant de Moustiers Sainte-Marie une des capitales du chauffe-eau solaire… Et, en même temps, poursuivant un travail d’enseignant et de formateur des conseillers des Espaces info énergie de l’ADEME.
Qu’une histoire de l’énergie soit écrite par un praticien et homme de terrain n’est pas rien : il a vécu ce dont il parle.

Ce livre est vivant, attrayant, passionnant, et il vous remonte le moral dans cette période bien incertaine en ce début de 21ème siècle.

Bernard Laponche – Mars 2016.

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SOMMAIRE

C’est quoi l’énergie ?

Prologue

De l’aube de l’humanité à l’avènement des énergies de stock

Au début, simplement des outils et quelques machines
Et l’extraction du charbon fut
Le pétrole s’impose
La « fée électrique » déploie ses ailes

Les énergies de stock et leurs machines à la conquête du 20ème siècle

Bilan énergétique du début du 20ème siècle
L’industrie automobile
L’aviation
Les trente glorieuses (ravageuses)

1973, vers un autre Monde énergétique

1973, coup de tonnerre dans le désert du Sinaï
1980, un orage éclate au Moyen Orient
1984, le contre-choc pétrolier cache le soleil
1986, cyclone nucléaire en Europe
1987, rayons de soleil et pluies aux conférences mondiales de la Terre
1988, préoccupation des changements climatiques

Début du 21ème siècle, des temps incertains se préparent

Les pays émergents changent la donne
L’invasion planétaire des machines
> L’automobile
> Le transport aérien
> Le transport des marchandises
> De nouveaux usages consommateurs d’énergie

L’électrification de la planète
État des ressources des énergies fossiles
> Le charbon
> Le gaz naturel
> Le pétrole

L’impasse nucléaire
> Les réserves d’uranium
> L’illusion technologique nucléaire

Réalité énergétique du début du 21ème siècle

2015, le beau temps est-il pour demain ?

L’ intelligence de l’efficacité énergétique
Le retour des énergies de flux (ou, le retour des Jedis)
> L’énergie des fleuves : un potentiel important, en croissance mais limité
> L’énergie du vent : le vent en poupe sur terre et un second souffle en mer
> L’énergie des photons du soleil : ce n’est qu’un début et l’avenir lui appartient
> L’énergie de la biomasse : ce n’est pas le retour vers le passé
> L’énergie des rayons du soleil : ou comment faire de l’eau chaude
> Des machines pour demain matin

Conclusion - Vision utopiste - État d’âme

Conclusion
Vision utopiste
État d’âme

Bibliographie
Ressources documentaires
Crédit Photos

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RÉSUMÉ

« Il était une fois... » (1) Les grandes histoires commencent souvent par cette formule magique qui conduit à un récit fabuleux où se mêlent des émotions multiples et variées et les péripéties, nombreuses, mènent presque toujours à une fin heureuse. Dans ce livre, c’est l’histoire de l’énergie, mais aussi celle de l’homme ici appelé « homo sapiens », qui nous est contée.
Pour comprendre le monde tel que nous le voyons actuellement mais aussi pour saisir la complexité de ce qui le fait avancer , Denis Chamonin nous fait revenir aux origines, de la première étincelle surgit d’un silex aux grandes centrales nucléaires qui alimentent aujourd’hui beaucoup de nos foyers particulièrement en France.
Bienvenue dans une balade à travers les âges, où l’évolution est un moteur, une véritable énergie qui conduit cet « homo sapiens » à se dépasser, à aller plus loin, mais aussi à vouloir plus.

Comme dans nos contes d’enfance, la situation initiale laisse rêveur et donne envie de se laisser bercer par l’utopie de ce monde qui se crée : le dépassement des limites et cette force qui émane du cerveau humain pour améliorer la vie et le quotidien donnent un beau départ à cette histoire qui est la nôtre. L’énergie du corps, du cerveau et la force humaine sont alors comme autant de moteurs qui font avancer le monde. Les grands esprits se rencontrent et se mêlent pour donner vie à ce qui facilite aujourd’hui notre quotidien, l’émulation apparaît comme l’énergie première qui donne naissance à l’Énergie dont il est question dans ce livre.

Mais nous savons qu’il faut un élément perturbateur pour enrayer l’histoire et la faire basculer dans des recoins plus sombres. Les contes de Grimm ou encore ceux de Perrault nous y ont habitués... Car le loup guette toujours à l’orée du bois, et que de tout temps, « l’homme est un loup pour l’homme », cette belle aventure humaine va se ternir par quelques heures sombres de notre Histoire. Parce que gagner, vaincre, piller et conquérir demande aussi de l’énergie... Ainsi, nous verrons que le cerveau sera aussi l’instrument qui conduira à des inventions qui ne sont pas toujours faites pour le bien et que l’énergie peut servir des intentions plus « maléfiques ». Les péripéties de cette grande histoire sont multiples et bien des rebondissements vont ponctuer le récit. Dans ce conte-ci, notre héros s’appelle énergie et sa quête initiatique est un chemin semé d’embûches et de défis : il va passer de l’innocence à l’expérience entre les mains d’homo sapiens qui grandira à ses côtés. L’évolution peut parfois conduire à des destinations qui ne sont pas les meilleures, des destinations qu’homo sapiens et énergie emprunteront pourtant main dans la main. Les grandes guerres, les armes nucléaires, la chaise électrique... autant de tournants que nous ne pouvons que déplorer mais que nous ne pouvons renier. L’Histoire évolue et continue de s’écrire, oscillant entre bonnes nouvelles et catastrophes, entre grands espoirs et terribles désillusions. « Il était une fois l’énergie, ses outils et ses machines » (de l’aube de l’Humanité à aujourd’hui) est écrit comme une saga réelle s’adressant principalement au monde enseignant (lycéens et étudiants universitaires) mais aussi au grand public un peu passionné par l’histoire, l’énergie et ses conséquences environnementales actuelles et futures. Pas d’équation mathématique ni de grand théorème physique dans ce livre, simplement une histoire vécue par homo sapien qui a commencé il y a 190 000 ans et qui continue. Dans le dernier chapitre l’auteur nous donne rendez-vous au 22ème siècle. Il anticipe la suite de l’histoire de l’énergie.

Énergie n’est pas un héros inoxydable, ses métamorphoses sont multiples et ses aventures le sont tout autant... nous ne sommes donc pas encore arrivés à la fin de ce conte, et tant mieux ! Le suspens est alors à son comble et la fin reste alternative. Tout reste encore à faire et chacun peut se prendre à rêver à la suite.

(1) Ce résumé a été écrit par Laura Bennnevault qui a pour habitude d’écrire des résumés pour des livres de conte pour enfants.

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À DÉCOUVRIR ÉGALEMENT SUR LE SITE DE GLOBAL CHANCE

Changer de paradigme...

Énergie, Environnement, Développement, Démocratie :
changer de paradigme pour résoudre la quadrature du cercle

Global Chance, mai 2011

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(par ordre chronologique de mise en ligne)

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