Les Cahiers de Global Chance, n°28, décembre 2010

Éditorial : La science face aux citoyens

, par   Benjamin Dessus

Plus de deux cents personnes ont participé le 20 novembre 2010 au colloque « Science et démocratie » organisé par l’hebdomadaire Politis, Global Chance, l’Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs (AITEC) et la fondation Sciences citoyennes. Devant l’intérêt suscité par cette rencontre, nous sommes heureux de vous en proposer aujourd’hui un compte rendu proche de l’exhaustivité et de refaire ainsi le point sur la problématique des relations entre science et démocratie, 18 ans après la création de Global Chance et la parution du premier numéro de sa revue, qui faisait une large place au débat provoqué au moment du Sommet de la Terre de Rio en 1992 par l’« Appel d’Heidelberg » et prenait publiquement position contre le positivisme scientifique véhiculé par cet appel, avec notamment la publication d’un « Appel à la raison pour une solidarité planétaire » toujours d’actualité.

Ce cahier publié en décembre 2010 contient un éditorial rédigé par Benjamin Dessus de Global Chance et Denis Sieffert de Politis, ainsi que plusieurs articles et débats présentés lors du colloque "La science face à la démocratie" organisé en collaboration avec les associations AITEC, Global Chance et Sciences citoyennes. Les thèmes abordés incluent la question de la science, du pouvoir et de la démocratie, l’appel de Heidelberg, l’éthique de Claude Allègre, le rôle des médias dans la médiatisation de la science, la démocratie face à la science, et les conclusions sur la nécessité de repenser notre rapport au monde et à la nature.

Nous ne saurions confier notre avenir à une « expertocratie » : face à la crise écologique et sociale, il nous faut partir à la reconquête du monde commun et du monde vécu. Actes du colloque « Science et démocratie » organisé le 20 novembre 2010 par l’AITEC, la Fondation Sciences citoyennes, Global Chance et Politis.

Consulter le numéro Les Cahiers de Global Chance, n°28, décembre 2010 ou (pdf, 1.2 Mo) voir le sommaire du numéro.

ÉDITORIAL

Plus de deux cents personnes sont venues débattre le 20 novembre dernier au colloque qu’avaient organisé l’hebdomadaire Politis et trois associations citoyennes depuis longtemps fortement impliquées dans les questions de science et de démocratie : l’association internationale de techniciens experts et chercheurs (AITEC), l’association Global Chance et l’association Sciences citoyennes.

Politis, depuis plus de vingt ans, s’implique au quotidien dans un journalisme qui met le citoyen au cœur de son projet d’information, et s’intéresse tout particulièrement au décryptage, et parfois à la dénonciation des impasses et des méfaits d’un « progrès scientifique et technique », présenté à la fois comme socialement et politiquement neutre et comme « la » solution aux nombreuses difficultés que rencontrent nos sociétés.

AITEC est un espace associatif international où des praticiens d’origines très diverses et des chercheurs confrontent leurs expériences et en tirent des positions publiques, en évitant les spécialisations nord/sud, la fragmentation du savoir, le clivage professionnel/militant. Dans cette logique, AITEC s’inscrit résolument dans les luttes altermondialistes, en particulier à travers une participation régulière aux forums sociaux.

Global Chance est une association d’experts indépendants des domaines de l’énergie et de l’environnement qui met l’expertise de ses membres, pour la plupart scientifiques, à la disposition des journalistes, des ONG, des pouvoirs publics et des organisations de citoyens pour favoriser le débat public.

Sciences citoyennes, enfin, se fixe comme objectifs le renforcement de la capacité d’expertise de la société civile, la stimulation du débat dans le monde scientifique et la promotion d’une élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques.

Il n’était donc pas étonnant que Politis et des membres de ces associations se soient retrouvés, en juin 2009, pour publier une tribune mettant en garde les citoyens et nos gouvernants devant des comportements inquiétants de membres éminents de la communauté scientifique qui leur semblaient remettre en question les règles éthiques élémentaires et l’exercice de la démocratie (voir page 8 « Claude Allègre, une question d’éthique »).

Mais, plus largement, nous avons souhaité, en dépassant ce cas particulier, nous donner à nouveau l’occasion de réfléchir en commun à l’évolution de cette question des relations science et démocratie et de confronter nos pratiques en organisant le 20 novembre dernier un colloque intitulé « La science face à la démocratie ».

Devant l’intérêt suscité par ce débat, nous sommes heureux de vous en proposer aujourd’hui un compte rendu proche de l’exhaustivité, en coéditant ce cahier de Global Chance « La science face aux citoyens » qui replace ce colloque dans l’histoire de ces questions depuis une vingtaine d’années et consigne l’ensemble des interventions et des débats qui se sont tenus le 20 novembre dernier.

Nous vous en souhaitons bonne lecture.

Denis Sieffert
Directeur de Politis
Benjamin Dessus
Président de Global Chance

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SCIENCE, POUVOIR ET DÉMOCRATIE : UNE QUESTION RÉCURRENTE,
MOUVANTE, LANCINANTE ET PLUS QUE JAMAIS D’ACTUALITÉ par Benjamin Dessus

Il y a 18 ans déjà, le premier numéro des Cahiers de Global Chance faisait une large place au débat qui avait éclaté au moment de la conférence de Rio autour de « l’Appel d’Heidelberg » en prenant publiquement le contre-pied des positions défendues dans cet appel, signé en particulier par de nombreux prix Nobel des sciences dures, et en publiant un « Appel à la raison pour une solidarité planétaire ».
Souvenons nous : en 1992, 4000 scientifiques publient à la veille du sommet de Rio cet appel de Heidelberg (voir page 6) qui s’attaque à « une idéologie irrationnelle qui s’oppose au progrès scientifique et industriel et nuit
au développement économique et social
 ». Au nom de la « rationalité scientifique » et du « progrès » l’appel met en cause l’émergence d’un regard critique sur l’évolution du monde et des sociétés. Cette rationalité de nature supérieure s’oppose à des « préjugés irrationnels » au rang desquels on peut ranger pêle-mêle l’éthique, les valeurs, etc.
En réponse à cet appel, Global Chance et le Groupe de Vézelay répliquent par un « Appel à la raison pour une solidarité planétaire » (voir p 7) signé très rapidement par 218 personnalités du monde scientifique, mais aussi de la presse, des associations, de l’administration et du monde politique. « Au nom de la raison, » souligne cet appel, « nous refusons autant l’irrationalité écologique qu’ils [les signataires de l’appel d’Heidelberg] condamnent que l’intégrisme scientifique qu’ils proposent et affirmons au contraire la nécessité de prendre en compte l’ensemble des critères culturels, éthiques, scientifiques et esthétiques pour engager le monde dans la voie d’un développement équitable et durable ».
Deux conceptions de la rationalité s’affrontent donc à cette occasion :
• La revendication d’une rationalité supérieure voire unique réservée à la « science » dans la tradition d’Auguste Comte avec ses conséquences en terme de « progrès » des sociétés par la technique et la maîtrise de la nature au service de l’homme.
• La reconnaissance de rationalités équivalentes à d’autres domaines que la science et la technique pour contribuer à la « Raison » indispensable à un développement équitable de l’humanité et au respect des grands équilibres de la planète.
Deux conceptions bien distinctes aussi des relations de la science et de la cité :
• Pour les auteurs de l’appel d’Heidelberg, et dans la continuité du productivisme triomphant, le concept d’une science désincarnée dictant ses lois incontournables à une société reconnaissante, avec pour grands prêtres « une communauté scientifique » qui n’aurait de comptes à rendre à personne puisqu’elle représenterait à elle seule la « Raison ».
• Pour leurs contradicteurs, la reconnaissance de la pluralité des savoirs, des valeurs et des critères, l’affirmation de la nécessité d’une confrontation, d’une alliance, d’une fertilisation croisée de la science et de la société, à la fois comme source et finalité de l’idéal démocratique.


Quelques années plus tard, en 1996, AITEC (1), Forum Plutonium, Global Chance et 4D (2), organisaient un colloque « Science, pouvoir et démocratie », en hommage à Martine Barrère, organisé au Sénat, et dont rend compte le n°13 d’Archimède et Léonard (3), la revue de l’AITEC.
Il s’ouvrait sur un constat inquiétant : « Sang contaminé, manipulations génétiques, vache folle, amiante… autant de crises qui se succèdent, ne se règlent pas ou mal, ou en tout cas dans la confusion. Tchernobyl a explosé, Superphénix est toujours là, les déchets s’entassent, le plutonium se promène… Les citoyens commencent à douter de tout : à leurs yeux, les politiques sont menteurs, les journalistes vendus et les scientifiques irresponsables. La science, après avoir été adorée, est bien près – souvent par la faute des scientifiques eux mêmes- d’être rejetée en bloc. » … « Dans le domaine de la Science comme dans bien d’autres, le pouvoir s’exerce sans partage ni contrepoids, en marge du débat démocratique. La complexité des questions en jeu fournit de fait un alibi aux experts pour écarter du débat public les décisions essentielles ».
Ce colloque fut d’abord l’occasion de mettre en évidence la légitimation par la science de la réalité économique et sociale et ses conséquences : « ce qui l’emporte aujourd’hui dans la production du savoir, ce n’est plus l’émancipation et la liberté, mais bien l’imbrication entre science et pouvoir. » D’où l’insistance sur la nécessité de recherche d’autonomie, d’espaces de liberté, de marges de manœuvre, et sur l’urgence d’un contrôle démocratique de la technoscience.
L’occasion aussi d’aborder la question de l’indépendance de l’expertise avec des propositions innovantes « en organisant la pluralité des compétences scientifiques et en mettant en œuvre une expertise non confidentielle, non pas publique mais contradictoire, en déployant l’expertise en tant que plaidoirie, pour permettre de convoquer l’état des connaissances ». La description du mode de fonctionnement des « conférences de consensus » danoises, encore peu connues en France, soulève de l’intérêt auprès des participants. De même émerge déjà clairement du débat, l’idée que dans une société de plus en plus fermée et de moins en moins prête à supporter la remise en question, la liberté passe par le droit à la dissidence et à la subversion.

Quinze ans plus tard, où en sommes nous de ces questions ?

Tout d’abord il se développe dans la société un doute croissant sur les acquis scientifiques et leurs conséquences, en particulier sur les questions d’environnement et de santé qui sont complexes et très interdisciplinaires.
La communauté scientifique elle-même entretient des controverses parfaitement naturelles sur ces sujets complexes avec deux conséquences opposées :
• La première est l’émergence du principe de précaution. La prise de conscience du décalage entre le rythme d’acquisition des connaissances par la science (en particulier en termes d’épidémiologie ou de climat) conduit le législateur, en attendant d’en savoir plus, à prendre quelques précautions et engager des études et des recherches pour lever les doutes.
• La seconde, qui tient à la sensibilité des citoyens aux sujets en cause, est la forte médiatisation de ces controverses qui sèment le doute dans l’esprit de citoyens, souvent ballottés au rythme d’annonces contradictoires.

Autre fait marquant de ces 15 dernières années, le triomphe des « sciences économiques » auprès des décideurs politiques et économiques. Les économistes néolibéraux ont en effet réussi à imposer au monde une vision de l’économie comme science exacte au même titre que les sciences de la nature, avec des « lois » présentées comme aussi intangibles que l’attraction newtonienne, avec, là aussi, deux conséquences :
• La prégnance de l’économie ainsi renforcée par des lois supposées intangibles diminue encore l’espace du politique et du débat citoyen.
• Mais, dans le même temps, le caractère relatif inhérent à ces « lois économiques » que la dernière crise économique et sociale a amplement montré, rejaillit négativement sur l’ensemble des connaissances scientifiques, rejetées, par mimétisme, dans le domaine du relatif.

Bien évidemment, dans ce contexte d’inquiétude et de suspicion des citoyens devant la science, la montée d’un discours de « négation » de faits scientifiques jusque-là considérés comme acquis par l’immense majorité de la communauté scientifique et d’impostures diverses associé à une peopolisation imprudente et parfois perverse par certains médias de ces négateurs et imposteurs n’a pas manqué d’avoir un retentissement public important.
C’est d’ailleurs parce que nous étions conscients des risques que pouvaient entraîner pour la démocratie de telles attitudes et de telles pratiques, que plusieurs d’entre nous avaient été amenés à publier dès juin 2009 une mise en garde argumentée à nos gouvernants et à l’ensemble des citoyens devant le risque de dérives que pourrait entraîner la nomination de Claude Allègre au poste de ministre de la recherche comme il en était question à cette époque (voir page 8). Claude Allègre a choisi d’assigner en diffamation les auteurs de cette tribune et l’hebdomadaire Politis qui l’a publiée.

Malgré ces reculs démocratiques inquiétants, on constate quelques signes d’évolution positive depuis quinze ans : l’institution d’une Commission Nationale du Débat Public, qui se saisit des projets nationaux d’investissements d’ampleur suffisante (aéroports, centrales électriques, lignes à haute tension, etc.) mais aussi de questions à caractère générique (par exemple les déchets nucléaires) avec des règles écrites d’organisation des débats, la tenue de quelques conférences de citoyens sur des sujets comme les OGM ou le réchauffement climatique, et un foisonnement de créations d’agences et de comités, aux contours et aux fonctions diverses, en particulier sur les sujets liés à la santé et à l’environnement. Sans compter l’émergence du concept de « lanceur d’alerte » et les nombreuses initiatives de désobéissance civile ou de boycott qui ont permis de porter sur les scènes médiatique et juridique des causes restées jusque là confidentielles, enfin, l’explosion d’Internet.

C’est pourquoi, nous avons souhaité avec AITEC, la Fondation Sciences citoyennes et Politis, nous donner l’occasion de réfléchir en commun à l’évolution de cette question des relations science et démocratie en organisant le 20 novembre dernier un colloque intitulé « La science face à la démocratie ».
On trouvera ci-dessous les actes de ce colloque organisé en trois tables rondes : « Qui dit la vérité ? », puis « Médiatisation de la science et décision politique » et enfin « La démocratie face à la science ».
Le compte rendu qui suit reprend l’essentiel des interventions faites par les orateurs (ou les textes qu’ils avaient préparé pour cette occasion) et les animateurs de chaque table ronde, et présente de façon synthétique les débats qui ont suivi ces différents exposés.

Benjamin Dessus (Global Chance)


Notes :
(1) : Association internationale de techniciens, experts et chercheurs
(2) : Association Dossiers et débats pour le développement durable
(3) : Archimède et Léonard, Hors série n°13, Hiver 97-98, Les carnets de l’association internationale de techniciens, experts et chercheurs

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Sommaire

Éditorial et présentation du numéro
Benjamin Dessus (Global Chance) & Denis Sieffert (Politis)

Science, pouvoir et démocratie : Une question récurrente, mouvante, lancinante et plus que jamais d’actualité
Benjamin Dessus (Global Chance)

Appel de Heidelberg ⇲
Appel à la raison pour une solidarité planétaire ⇲
Claude Allègre : question d’éthique ⇲

Introduction du colloque (téléchargement groupé ⇲)

Élever le débat
Denis Sieffert (Politis)

Un combat politique contre le conservatisme ⇲
Jacques Boutault (maire du deuxième arrondissement de Paris)

Qui dit la vérité ? (téléchargement groupé⇲)

Introduction ⇲
Patrick Piro (Politis)

Processus d’alerte, épreuves de vérité et controverses publiques. Pourquoi les climatosceptiques ne sont pas des lanceurs d’alerte
Francis Chateauraynaud (EHESS)

Rationalité, expertise indépendante et débat public
Benjamin Dessus (Global Chance)

Débat ⇲

Médiatisation de la science et choix politiques (téléchargement groupé ⇲)

Introduction ⇲
Ingrid Merckx (Politis)

L’enjeu de la démocratie
Edwy Plenel (Médiapart)

Quelle information pour les élus dans le domaine scientifique ?
Marie-Christine Blandin (sénatrice du Nord Pas de Calais)

La médiatisation scientifique : vulgarisation ou culture ?
Ruth Stégassy (France Culture)

Débat

La démocratie face à la science (téléchargement groupé ⇲)

Introduction ⇲
Claude-Marie Vadrot (Association des journalistes pour la nature et l’écologie)

La Science, la Rationalité, le Progrès et la Société
Pierre Henri Gouyon (Muséum d’histoire naturelle)

Comment savoir la vérité ? Comment choisir les innovations ?
Jacques Testart (Fondation Sciences Citoyennes)

Le contrôle démocratique des scientifiques et de la science
Gustave Massiah (AITEC)

Débat ⇲

Éléments de conclusion

Repenser notre rapport au monde et à la nature
Geneviève Azam (Conseil scientifique d’ATTAC)

Retrouvez les Cahiers de Global Chance de 1992-2016 ainsi que les Mémentos de Global Chance.

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38 numéros, 4 hors-série...
LES CAHIERS DE GLOBAL CHANCE, 1992-2016

Pourquoi Global Chance
L’effet de serre et la taxe sur le carbone
Les réactions à l’appel de Heidelberg
Les Cahiers de Global Chance, n°1, décembre 1992, 40 pages

Global Chance et le nucléaire
Écologie, environnement et médias
Sciences, progrès et développement
Les Cahiers de Global Chance, n°2, juin 1993, 56 pages

L’énergie en débat
Nucléaire civil et prolifération
Scénarios énergétiques et marges de liberté
Les Cahiers de Global Chance, n°3, mars 1994, 44 pages

Contributions au débat sur l’énergie
Agriculture, forêts et développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°4, juin 1994, 60 pages

Si l’on parlait climat ?
Le débat national énergie & environnement
Les conditions d’une transition vers un développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°5, avril 1995, 44 pages

Numéro spécial en hommage à Martine Barrère
Les Cahiers de Global Chance, n°6, février 1996, 58 pages

Effet de serre : les experts ont-ils changé d’avis ?
Rapports résumés du Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat
Commentaires et analyses
Les Cahiers de Global Chance, n°7, juillet 1996, 120 pages

Développement durable et solidarité
Les Cahiers de Global Chance, n°8, juillet 1997, 68 pages

De Rio à Kyoto : la négociation climat
Les Cahiers de Global Chance, n°9, novembre 1997, 76 pages

Le climat, risque majeur et enjeu politique : de la conférence de Kyoto à celle de Buenos Aires
Les Cahiers de Global Chance, n°10, mars 1998, 64 pages

Le nucléaire en débat : n’avons-nous pas le temps d’élaborer des solutions acceptables ?
Les Cahiers de Global Chance, n°11, avril 1999, 52 pages

Environnement et mondialisation
Principes d’équité et de précaution dans la négociation climat
Les Cahiers de Global Chance, n°12, novembre 1999, 74 pages

Faire l’économie du nucléaire ? Un rapport récent relance le débat
Les Cahiers de Global Chance, n°13, novembre 2000, 98 pages

Changements climatiques : les politiques dans la tourmente
Les Cahiers de Global Chance, n°14, mars 2001, 80 pages

Les énergies renouvelables face au défi du développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°15, février 2002, 110 pages

Maîtrise de l’énergie et développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°16, novembre 2002, 130 pages

Petit mémento énergétique
Éléments pour un débat sur l’énergie en France
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°1, janvier 2003, 52 pages

Débat énergie : une autre politique est possible
Les Cahiers de Global Chance, n°17, septembre 2003, 100 pages

Le réacteur nucléaire EPR : un projet inutile et dangereux
Les Cahiers de Global Chance, n°18, janvier 2004, 56 pages

Climat, énergie : éviter la surchauffe
Les Cahiers de Global Chance, n°19, juin 2004, 70 pages

Les utopies technologiques : alibi politique, infantilisation du citoyen ou lendemains qui chantent ?
Les Cahiers de Global Chance, n°20, février 2005, 60 pages

Petit mémento des déchets nucléaires
Éléments pour un débat sur les déchets nucléaires en France
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°2, septembre 2005, 48 pages

Développement, énergie, environnement : changer de paradigme
Les Cahiers de Global Chance, n°21, mai 2006, 84 pages

Débattre publiquement du nucléaire ? Un premier bilan des deux débats EPR et déchets organisés par la Commission nationale du débat public
Les Cahiers de Global Chance, n°22, novembre 2006, 76 pages

Énergies renouvelables, développement et environnement :
discours, réalités et perspectives
Les Cahiers de Global Chance, n°23, avril 2007, 120 pages

Petit mémento des énergies renouvelables
Éléments pour un débat sur les énergies renouvelables en France
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°3, septembre 2007, 84 pages

De Grenelle à Bali : avancées, incertitudes, contradictions et perspectives
Les Cahiers de Global Chance, n°24, mars 2008, 80 pages

Nucléaire : la grande illusion - Promesses, déboires et menaces
Les Cahiers de Global Chance, n°25, septembre 2008, 84 pages

Vers la sortie de route ? Les transports face aux défis de l’énergie et du climat
Les Cahiers de Global Chance, n°26, janvier 2009, 148 pages

Petit mémento énergétique de l’Union européenne
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°4, avril 2009, 140 pages

Du gâchis à l’intelligence. Le bon usage de l’électricité
Les Cahiers de Global Chance, n°27, janvier 2010, 148 pages

La science face aux citoyens
Les Cahiers de Global Chance, n°28, décembre 2010, 56 pages

Nucléaire : le déclin de l’empire français
Les Cahiers de Global Chance, n°29, avril 2011, 112 pages

L’énergie en France et en Allemagne : une comparaison instructive
Les Cahiers de Global Chance, n°30, septembre 2011, 96 pages

L’énergie et les présidentielles : décrypter rapports et scénarios
Les Cahiers de Global Chance, n°31, mars 2012, 100 pages

L’efficacité énergétique à travers le monde : sur le chemin de la transition
Les Cahiers de Global Chance, n°32, octobre 2012, 180 pages

Des questions qui fâchent : contribution au débat national sur la transition énergétique
Les Cahiers de Global Chance, n°33, mars 2013, 116 pages

Le casse-tête des matières et déchets nucléaires
Les Cahiers de Global Chance, n°34, novembre 2013, 76 pages

Autour de la transition énergétique : questions et débats d’actualité
Les Cahiers de Global Chance, n°35, juin 2014, 84 pages

Autour de la transition énergétique : questions et débats d’actualité (suite)
Les Cahiers de Global Chance, n°36, novembre 2014, 68 pages

Imaginer l’inimaginable ou cultiver son jardin ?
Les Cahiers de Global Chance, n°37, juin 2015, 100 pages

Sans relâche : décrypter, expliquer, proposer
Les Cahiers de Global Chance, n°38, janvier 2016, 84 pages

Chères lectrices, chers lecteurs,
Communiqué du mercredi 1er juillet 2015

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