Transition énergétique et sortie du nucléaire

, par   Bernard Laponche

Le nouveau paradigme de la transition énergétique ne porte pas seulement sur des aspects techniques et économiques, voire de comportement, mais, plus profondément, sur la conception même des systèmes énergétiques. Il s’agit en effet de passer d’un système centralisé et pyramidal à une économie énergétique où le local devient prépondérant, puisque c’est à l’échelle des territoires que l’on peut développer économies d’énergie et énergies renouvelables. La véritable transition énergétique sera donc également sociale et politique : pour sortir du paradigme traditionnel et son organisation “de haut en bas”, une approche horizontale et interactive doit être mise en œuvre, fondée et centrée sur le citoyen responsable, consommateur-producteur et acteur majeur de la transition.

Page publiée en ligne le 30 juin 2013
Dernière mise à jour le 14 juillet 2013 à 17h53


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Bernard Laponche, document de travail, décembre 2012, 20 pages

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Bernard Laponche, document de travail, mai 2013, 23 pages


Sur cette page :

Table des matières
• Extrait n°1 : La nécessaire transition énergétique
• Extrait n°2 : Transition énergétique et sortie du nucléaire en France
• Bernard Laponche : Les centrales nucléaires et leurs risques d’accidents (vidéo)
• Benjamin Dessus : La question de l’indépendance énergétique (vidéo)
À voir également sur le site de Global Chance (dossiers et publications)


TABLE DES MATIÈRES

1. LA NÉCESSAIRE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE MONDIALE

1.1 LES ENJEUX MONDIAUX
1.1.1 La consommation énergétique mondiale et ses contraintes
1.1.2 Le futur impossible
1.1.3 La nécessaire transition énergétique
1.1.4 Nouvelle donne, nouveaux acteurs et nouvelles responsabilités

1.2 EXEMPLE DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE :
LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE ALLEMANDE
1.2.1 Principes et objectifs du Concept énergétique allemand
1.2.2 La sortie du nucléaire
1.2.3 Les éléments de la mise en œuvre

2. LES RAISONS DE LA SORTIE DU NUCLÉAIRE

2.1 COMMENT FONCTIONNE UNE CENTRALE NUCLÉAIRE ?
2.1.1 Fission et réaction en chaîne
2.1.2 Production de chaleur
2.1.3 Et d’éléments radioactifs
2.1.4 Et comment on arrête un réacteur nucléaire ?

2.2 DE L’ACCIDENT A LA CATASTROPHE NUCLÉAIRE
2.2.1 Les dispositifs de protection
2.2.2 L’accident nucléaire

2.3 QUE FAIT-ON DES DÉCHETS RADIOACTIFS ?

2.4 TECHNIQUES « CIVILES » ET PROLIFÉRATION DES ARMES NUCLÉAIRES

3. L’ÉNERGIE EN FRANCE

3.1 DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE FINALE A LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE PRIMAIRE (2010)
3.1.1 La consommation énergétique finale
3.1.2 L’électricité
3.1.3 La consommation d’énergie primaire

3.2 CARACTÉRISTIQUES DU SYSTÈME ÉNERGÉTIQUE FRANÇAIS
3.2.1 La dépendance pétrolière
3.2.2 La consommation d’électricité
3.2.3 La part du nucléaire dans la production d’électricité
3.2.4 La faible part des énergies renouvelables dans la production d’électricité

4 . TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET SORTIE DU NUCLÉAIRE EN FRANCE

4.1 LE SCENARIO NÉGAWATT

4.2 LES ÉVALUATIONS DE GLOBAL CHANCE

4.3 LES GRANDS PROGRAMMES DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

ANNEXES

ANNEXE 1 – LE BILAN ÉLECTRIQUE FRANÇAIS EN 2010
ANNEXE 2 – LES CENTRALES NUCLÉAIRES EN FRANCE

(haut de page)

EXTRAIT N°1 :
LA NÉCESSAIRE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Depuis le début de la révolution industrielle, les systèmes énergétiques ont été conçus et développés suivant le principe d’une production d’énergie toujours croissante, soutien indispensable à la croissance économique.
Le nouveau paradigme énergétique est fondé sur le fait que l’on peut, en agissant sur les facteurs de la consommation, obtenir la satisfaction des services énergétiques (confort, déplacement, production) avec des consommations d’énergie très inférieures.
Les actions sur la demande deviennent alors au moins aussi importantes que les actions sur l’offre : construction bioclimatique, rénovation énergétique des bâtiments existants, développement des modes de déplacement doux, des transports collectifs et du train, appareils électroménagers et audiovisuels plus efficaces, moteurs électriques plus performants, etc.

L’expérience acquise dans les pays européens occidentaux ainsi que les études récentes de l’AIE (Agence internationale de l’énergie) et du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) et de nombreuses études nationales et internationales (5) montrent qu’il est possible de réduire considérablement la consommation d’énergie dans les pays industrialisés et de remplacer progressivement les énergies de stock par les énergies de flux qui pourraient couvrir l’ensemble des besoins à l’horizon d’un demi-siècle.
D’après les études prospectives de l’AIE (World Energy Outlook 2010), la réduction des émissions de CO2 au niveau mondial permettant de limiter les effets de l’aggravation de l’effet de serre sur les changements climatiques (scénario « 450 ppm ») serait obtenue à l’horizon 2030 à près de 50% par les actions d’efficacité énergétique au niveau de la demande et de 20% par le développement des énergies renouvelables.

Les pays riches peuvent et doivent réduire rapidement leur consommation d’énergie par la sobriété et l’efficacité énergétiques, et l’assurer de façon croissante avec des énergies de flux renouvelables. Les pays émergents et les pays en développement pourront alors augmenter la leur sur la base de ce modèle plus sobre, plus efficace, dont le volet de l’offre sera également fondé sur une utilisation croissante des énergies de flux.

Le nouveau paradigme de la transition énergétique ne porte pas seulement sur des aspects techniques et économiques, voire de comportement, mais plus profondément sur la conception même des systèmes énergétiques. Le système centralisé et pyramidal laisse la place à une économie énergétique où le local, à l’échelle des territoires, devient prépondérant puisque c’est absolument partout (pays riches et pays pauvres, villes et milieu rural) que l’on peut développer économies d’énergie et énergies renouvelables. Et c’est d’ailleurs dans cette application locale des deux démarches, soigneusement imbriquées et complémentaires que va se réaliser la véritable transition énergétique qui sera également sociale et politique. D’un système pyramidal du producteur au consommateur (qui n’a qu’à payer sa facture), on passera à un système bâti sur le citoyen responsable, consommateur - producteur, acteur majeur de la transition énergétique, substituant un réseau horizontal et interactif au réseau de haut en bas du paradigme traditionnel.


(5) Les travaux pionniers des économistes de Grenoble, le scénario Noé, le scénario négaWatt pour la France et son triptyque (sobriété énergétique, efficacité énergétique, énergies renouvelables) et de nombreux scénarios européens et mondiaux (Amory Lovins, José Goldemberg et alii).

(haut de page)

EXTRAIT N°2 :
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET SORTIE DU NUCLÉAIRE EN FRANCE

4.1 LE SCENARIO NÉGAWATT

L’exercice le plus complet de transition énergétique et sortie du nucléaire pour la France métropolitaine a été réalisé et présenté en septembre 2011 par l’association NégaWatt et publié en 2012 sous le titre « MANIFESTE NÉGAWATT – Réussir la transition énergétique », aux éditions Acte Sud. Nous conseillons vivement la lecture attentive de ce document afin de
bien comprendre l’ensemble des éléments de la transition énergétique pour notre pays.
Le scénario négaWatt est un exercice de prospective énergétique à l’horizon 2050 dont la démarche consiste à partir de l’analyse des besoins en usages de l’énergie (16) et de les satisfaire par la démarche articulant sobriété, efficacité et énergies renouvelables.
Il s’agit de réfléchir d’abord sur les besoins et les usages, ensuite privilégier les chaînes énergétiques (de l’usage à la ressource primaire) les plus efficaces, enfin de produire l’énergie nécessaire par des énergies de flux renouvelables se substituant progressivement aux énergies de stock.
Sur le plan des objectifs, le scénario ne vise pas uniquement la lutte contre le changement climatique (facteur 4) mais un système énergétique « 100% négaWatt ».
Au terme du scénario négaWatt, en 2050, les besoins en énergie primaire sont divisés par près de 3 (par rapport à la valeur de 2010), grâce aux efforts de sobriété et d’efficacité sur la consommation et aux gains d’efficacité à la production, essentiellement dans le système de production d’électricité (17). Les gains sur la consommation énergétique des usages finaux (chaleur, mobilité, électricité spécifique) est d’un facteur 2,2 par rapport à 2010.
La montée en puissance des énergies renouvelables est progressive jusqu’en 2030 et accompagne la réduction et la disparition de la production d’électricité d’origine nucléaire, puis leur développement leur permet de se substituer au gaz naturel fossile et au pétrole, qui deviennent tous deux quasi marginaux dans l’approvisionnement énergétique de la France.

4.2 LES ÉVALUATIONS DE GLOBAL CHANCE

Nous indiquons ici les principaux raisonnements et résultats des travaux de Global Chance qui ne portent que sur l’électricité (18).
Le premier élément est la baisse de la consommation d’électricité par l’éradication progressive du chauffage électrique par effet joule et l’application de la sobriété et l’efficacité dans les usages industriels de l’électricité et surtout les usages spécifiques de celle-ci dans les bâtiments résidentiel et tertiaire (ce secteur comprenant l’éclairage public) sur la base des travaux d’experts (19). La consommation finale d’électricité diminuerait de l’ordre de 15 à 20% à l’horizon de dix ans et environ 30% à l’horizon de vingt ans.
La comparaison entre la France et l’Allemagne montre que la consommation d’électricité spécifique par habitant dans le secteur résidentiel est environ 30% supérieure en France : le potentiel d’économie est considérable.

La production de l’électricité nécessaire pour assurer cette consommation finale ainsi réduite par rapport à sa valeur actuelle, soit de l’ordre de 430 TWh de production en 2020, serait assurée de façon croissante par les énergies renouvelables.
En 2011, la production d’électricité d’origine renouvelable (hydraulique, éolien, solaire, biomasse) en France était de 79 TWh, dont 50 TWh d’hydraulique et 19 TWh d’éolien photovoltaïque et biomasse.
En Allemagne, la production à partir de ces trois sources est passée de 13,7 TWh en 1999 (5,5 éolien, et 7,2 biomasse) à 96 TWh en 2011 (dont 46,5 éolien, 19 photovoltaïque et 43,5 biomasse), soit une augmentation de 82 TWh.
La France possède sur ces trois sources renouvelables un potentiel plus élevé que l’Allemagne. On peut donc considérer comme raisonnable et parfaitement faisable une augmentation de l’ordre de 85 TWh d’origine renouvelable par ces trois sources à l’horizon de dix ans (à un coût moindre qu’en Allemagne car les coûts de ces énergies ont nettement baissé sur la période, notamment pour le photovoltaïque.
Ainsi, la production totale d’électricité d’origine renouvelable serait de l’ordre 170 TWh à cet horizon. La combinaison des différentes sources et le foisonnement de leur variabilité ainsi que le développement de systèmes de stockage (notamment via l’hydraulique de barrage) permet d’assurer le suivi de la courbe de puissance de la demande.
En admettant une production d’origine nucléaire réduite de 50% sur la prochaine décennie, le bouclage pour répondre à la demande serait assuré à cet horizon par environ 60 TWh de cycle combiné au gaz. Par rapport à aujourd’hui, le bilan en émissions de CO2 serait favorable (plus de production ni importations à partir du charbon).
Cette progression se poursuivrait sur les décennies suivantes, à l’image du scénario négaWatt.
Ces conditions de baisse de la consommation d’électricité et de montée en puissance des renouvelables permettent une réduction de moitié de la production d’électricité d’origine nucléaire à l’horizon de dix ans et la fin de cette production à l’horizon de vingt ans.

La sortie du nucléaire sans à-coups est donc possible sur une vingtaine d’années. Mais il faut bien garder à l’esprit que si un nouvel accident grave ou majeur devait se produire, cette fois-ci en Europe ou en France, ou bien si un défaut générique majeur se manifestait sur tout ou partie du parc nucléaire français, la situation serait extrêmement difficile à gérer du fait de la dépendance excessive de notre consommation d’électricité à la production d’origine nucléaire. C’est alors que l’on pourrait bien « revenir à la bougie ».

4.3 LES GRANDS PROGRAMMES DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Les programmes d’action pour la mise en œuvre de la transition énergétique comportent cinq grandes composantes :
• La construction de bâtiments neufs à consommation d’énergie la plus basse possible.
• La réhabilitation énergétique des bâtiments existants
• Le développement des transports collectifs et du train
• Des mesures de réduction des consommations d’électricité par la sobriété et l’efficacité
• Le développement des énergies renouvelables
• L’éradication de la précarité énergétique

La politique de réduction des consommations d’énergie tout en assurant un service énergétique égal ou supérieur doit également veiller à l’éradication de la précarité énergétique qui frappe les ménages les plus démunis.
La transition énergétique qui met l’accent sur des transformations profondes des systèmes énergétiques ouvre un champ considérable d’activités au niveau des territoires et en particulier des villes où se concentre la grande majorité des consommations d’énergie.
Les démarches locales et territoriales, à partir de l’élaboration de « Plans énergie et climat territoriaux » et d’initiatives comme la « Convention des maires » sont déjà riches d’enseignements. La connaissance des développements et des orientations politiques dans ce domaine au niveau de l’Union européenne et de ses États membres est une dimension indispensable à apporter au débat sur la politique énergétique française.
Le développement des programmes et projets à l’échelle des territoires nécessite un fort maillage en capacités humaines et en expertise : Agences territoriales, Conseil énergie partagé (entre plusieurs petites communes), Points Info Énergie (EIE)...
Pour la mise œuvre et les financements, la création de Sociétés d’économes mixtes dédiées à la transition énergétique peut être un outil opérationnel utile au niveau des régions ou des communes (20).
Le gouvernement et l’ADEME au plan national et les collectivités locales devront soutenir le développement des filières décentralisées d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables ainsi que les entreprises et l’artisanat local.
Enfin, deux instruments de l’économie sociale et solidaire dédiés à la transition énergétique sont à la disposition des citoyens :
• ENERCOOP et ses entités régionales, coopérative fournisseur d’électricité d’origine exclusivement renouvelable (21).
• Énergie Partagée (22) et sa double composante association (EPA) et société d’investissement (EPI) qui rassemble les porteurs de projets citoyens et contribue au financement de ceux-ci.


Notes
(16) Trois grandes catégories d’usages : la chaleur, la mobilité, l’électricité spécifique.
(17) Le remplacement de la production d’électricité d’origine thermique (combustibles fossiles ou production d’origine nucléaire) par une production d’origine renouvelable non thermique (éolien, solaire, hydraulique) réduit d’un facteur proche de 3 la consommation d’énergie primaire pour la même production d’électricité.
(18) Extraits de l’ouvrage « En finir avec le nucléaire – Pourquoi et comment », de Benjamin Dessus et Bernard Laponche, Global Chance, publié aux éditions du Seuil en octobre 2011.
(19) « Du gâchis à l’intelligence – Le bon usage de l’électricité », Les Cahiers de Global Chance, n°27, janvier 2010, réalisé en commun avec négaWatt.
(20) Exemple de la SEM « Énergies POSIT’IF » en Île-de-France.
(21) www.enercoop.fr
(22) www.energie-partagee.org

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VIDÉOS : LES CENTRALES NUCLÉAIRES ET LEURS RISQUES D’ACCIDENTS

Bernard Laponche, polytechnicien, docteur ès sciences en physique des réacteurs nucléaires

1ère partie : le fonctionnement d’une centrale

2nde partie : les risques d’accidents

Plus de vidéos ? Voir la page « Global Chance... en vidéo ! ».

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VIDÉO : LA QUESTION DE L’INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE

Par Benjamin Dessus, ingénieur et économiste, président de Global Chance


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Réduire la part du nucléaire : concrètement, ça veut dire quoi ?
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Accident nucléaire : l’inacceptable pari
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En finir avec le nucléaire. Pourquoi et comment
Benjamin Dessus et Bernard Laponche, Édition du Seuil, Collection Sciences, octobre 2011, 176 pages

Entre silence et mensonge. Le nucléaire, de la raison d’état au recyclage « écologique »
Bernard Laponche, entretien avec Charlotte Nordmann, La Revue internationale des Livres & des idées, n°14, novembre-décembre 2009

Prospective et enjeux énergétiques mondiaux : un nouveau paradigme
Bernard Laponche, Document de travail n°59 de l’Agence Française de Développement, janvier 2008, 49 pages

Autres membres de l’association :

Les énergies renouvelables en transition : de leur acceptabilité sociale à leur faisabilité sociotechnique
Marie-Christine Zélem, Revue de l’Énergie, n°610, novembre-décembre 2012

Le nucléaire bon marché ?
Benjamin Dessus, in « Atomes crochus : argent, pouvoir et nucléaire », Réseau Sortir du Nucléaire, juillet 2012

Choix énergétiques : un débat biaisé
Benjamin Dessus, Pour La Science, n°414, avril 2012, pp. 30-35

Énergie : demain, « tous prod’acteurs » ?
Benjamin Dessus (interview), L’Âge de faire, n°62, mars 2012

Sûreté nucléaire en France post-Fukushima
Analyse critique des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) menées sur les installations nucléaires françaises après Fukushima.
Arjun Makhijani et Yves Marignac, Rapport d’expertise, lundi 20 février 2012

Sortir du nucléaire en 20 ans. À quelles conditions et à quels coûts ?
Benjamin Dessus, note de travail, mardi 31 janvier 2012

Manifeste négaWatt : réussir la transition énergétique
Thierry Salomon, Marc Jedliczka et Yves Marignac, Association négaWatt / Éditions Actes Sud, janvier 2012, 376 pages

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