Les Cahiers de Global Chance, n°18, janvier 2004

Le réacteur nucléaire EPR : un projet inutile et dangereux

Les simulacres de concertation mis en scène en 2003 par le Gouvernement autour de la question nucléaire ne lui ont pas permis de dissimuler longtemps son véritable objectif en la matière : lancer le plus vite possible la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en France, équipée d’un réacteur nucléaire EPR (European Pressurized Reactor). S’il devait effectivement être construit, ce réacteur serait non seulement inutile, dans la mesure où la France n’aura pas besoin de grande centrale de puissance (nucléaire ou non) avant 2025, mais aussi dangereux : même pompeusement qualifié de « troisième génération », il n’est que le dernier avatar des réacteurs nucléaires civils à uranium enrichi et eau ordinaire sous pression (PWR en anglais et REP en français) issus de ceux mis au point dans les années cinquante pour être la source d’énergie des sous-marins nucléaires américains...

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38 numéros, 4 hors-série... : Les Cahiers de Global Chance, 1992-2016
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ÉDITORIAL

La scène énergétique française a été marquée pendant le premier semestre de 2003 par la tentative du Gouvernement d’organiser des échanges publics d’opinions sur la politique énergétique. L’opération, dénommée « débat national sur les énergies », était a priori louable et l’on peut penser qu’il y avait de la part de ses initiateurs politiques une certaine intention d’ouverture dans un domaine historiquement opaque. L’absence d’une documentation de qualité, l’organisation extrêmement fermée se dissimulant derrière une communication « grand public » donneuse de leçons et l’obscurité soigneusement entretenue par l’administration sur les enjeux du débat aboutirent à un flop. Le « vrai débat » organisé par les associations environnementales apporta toutefois un peu d’oxygène. Il ressortit cependant de cette multiplication de colloques, vrais, officiels et partenaires, que la priorité de la politique énergétique de la France devait être la maîtrise des consommations d’énergie pour des raisons de préservation des ressources, de sécurité internationale, de protection de l’environnement local et global : le Premier ministre comme la ministre de l’industrie l’ont eux-mêmes proclamé.

Toutefois, dans l’introduction comme dans la conclusion du débat, le Gouvernement reprenait à son compte, sans que la question ait été explicitement débattue, la thèse des promoteurs du nucléaire selon laquelle il fallait choisir entre « le nucléaire ou l’effet de serre » (1). L’effet de serre, repoussoir évident, amenait sur le devant de la scène l’objectif caché de toute l’opération : lancer le plus vite possible la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en France, équipée d’un réacteur nucléaire EPR (European Pressurized Reactor).

Après l’été vint la période de préparation des décisions. Le désir de montrer une certaine bonne volonté vis-à-vis des associations environnementales actives dans le débat poussa le Gouvernement à publier un Livre blanc sur l’énergie comprenant des propositions pour une loi sur l’énergie devant fixer le cadre du développement énergétique du pays « pour les trente ans à venir ». En parallèle, le Plan Climat 2003 était en préparation, pour une présentation régulièrement repoussée jusqu’en décembre. Grande activité de réunions et d’écriture.

Las, le Livre blanc et la proposition de loi sont d’une facture médiocre et parfois erronée : absence de cadre prospectif (si ce n’est un scénario « repoussoir »), aucune proposition sérieuse sur le secteur des transports pourtant désigné comme le plus sensible pour l’énergie comme pour l’environnement, pas de politique volontariste sur la maîtrise des consommations d’énergie malgré l’affichage bienvenu de son caractère prioritaire et le lancement de l’opération « certificats blancs » qui n’est pas à négliger mais ne saurait constituer l’essentiel de la politique, rien sur le rôle déterminant des collectivités locales et territoriales dans le développement de la maîtrise de l’énergie. Bref, peut mieux faire.

Mais, en parallèle, l’offensive pour la construction d’un EPR se poursuit. Proclamé « prototype » nécessitant des années d’apprentissage lorsqu’il s’agit de le construire en France, ce réacteur devient un engin éprouvé et commercial lorsqu’il s’agit de le vendre à la Finlande. Profonde contradiction : si la seconde version est la bonne (il faudrait le souhaiter pour les finlandais qui signeraient sinon un marché de dupe), la construction en France est inutile puisqu’on n’a pas besoin de grande centrale de puissance (nucléaire ou non) avant 2025. D’ici là, si l’utilisation de l’énergie nucléaire doit se perpétuer, des réacteurs plus conformes aux exigences économiques de rendement, de sûreté et de gestion des déchets auront vu le jour.

Ce réacteur nucléaire, pompeusement qualifié de « troisième génération » ne serait en fait, s’il était construit, que le dernier représentant de la première génération des réacteurs de puissance producteurs d’électricité, à uranium enrichi et eau ordinaire sous pression (PWR en anglais et REP en français) issus des réacteurs mis au point dans les années cinquante pour être la source d’énergie des sous-marins nucléaires américains.

C’est de ce réacteur, de son utilité éventuelle pour la production d’électricité en France et des risques qu’il présente qu’il va être question dans ce numéro 18 des Cahiers de Global Chance.

Dans toute cette affaire, la chose la plus inadmissible n’est pas qu’il y ait des défenseurs de l’EPR (en tout premier lieu ses promoteurs et les entreprises qui désirent le vendre) mais que le Gouvernement n’ait pas exigé de ses services un rapport complet et public présentant l’ensemble des éléments permettant de porter un jugement sur l’opportunité ou non de construire une nouvelle centrale nucléaire équipée d’un réacteur EPR.

Ce document devrait comporter :
• La présentation des différents scénarios existants (2) (et pas seulement « le » scénario de l’administration) de la demande d’énergie en France, notamment ceux qui permettent de respecter les engagements de la France dans la lutte contre le changement climatique (rappelons que le Premier ministre a fixé un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’un facteur 4 à l’horizon 2050, ce qui implique une réduction d’un facteur 2 de la consommation d’énergie).
• L’évolution de la demande d’électricité dans les différents scénarios et les différentes solutions techniques et économiques susceptibles de répondre à cette demande (les coûts de fourniture étant comparés à ceux de la maîtrise de la demande d’électricité). Les engagements pris dans le cadre européen sur la part des énergies renouvelables pour la production d’électricité et la production de chaleur doivent également être pris en compte. Les solutions de production décentralisée, dont la cogénération, devront être présentées.
• Dans ce cadre, examiner la question de la période de remplacement des centrales de grande puissance par une analyse du parc nucléaire actuel, une présentation sérieuse des problèmes de sûreté nucléaire et de gestion des déchets, une argumentation technique et économique concernant l’EPR, le retraitement et l’utilisation du plutonium.

Tant qu’un tel document ne sera pas posé sur la table et soumis à un débat public et contradictoire, on ne saurait accorder foi aux protestations de volonté de concertation du Gouvernement.

Global Chance

Notes :
(1) Quelques mois plus tard, le 21 novembre, un colloque organisé par Global Chance et 4D allait démontrer la faible contribution qu’apportait et pouvait apporter le nucléaire à la lutte contre l’effet de serre.
(2) Les scénarios du Groupe énergie du Commissariat du Plan, les scénarios du rapport Charpin-Dessus-Pellat, le scénario négaWatt.

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LETTRE D’UN OBSERVATEUR FRANÇAIS INDÉPENDANT
À SES AMIS FINLANDAIS

La presse française a largement fait écho à la présélection par TVO du réacteur EPR de 1,600 MW proposé par la société française Framatome, filiale d’Areva. Les partisans français du nucléaire se félicitent bien évidemment de cette bonne nouvelle qui à leurs yeux apporte la démonstration éclatante de l’émergence d’un nucléaire compétitif, financé par des investisseurs privés sans subvention d’Etat, bref d’un véritable « nucléaire de marché ». Dans le contexte français caractérisé par une surcapacité nucléaire assez importante pour écarter la nécessité de construire de nouveaux outils de production de base (fonctionnant autour de 8 000 heures par an) avant 2025 ou plus probablement 2030, une commande ferme de la Finlande serait une bouffée d’oxygène pour une industrie inquiète de son avenir dans un marché international atone.

Et pourtant, à lire les justifications développées simultanément dans nos deux pays pour la construction à court terme d’un réacteur EPR, on est pris d’un doute sérieux sur la réalité de ce « nucléaire de marché » que vont acquérir nos amis finlandais.

Jugez en :

Tous les gens raisonnables aujourd’hui en France reconnaissent l’inutilité d’une nouvelle unité de production de base (nucléaire ou non) avant 2025. Pour justifier son lancement rapide, les défenseurs de l’EPR le présentent donc comme un « démonstrateur », une sorte de prototype, qui, s’il est décidé tout de suite, pourrait, après plusieurs années de procédure d’autorisation et de chantier, être achevé en 2011 alors puis testé 4 ou 5 ans. Ce n’est qu’ensuite qu’il serait éventuellement fabriqué à d’autres exemplaires pour commencer à remplacer les premiers réacteurs obsolètes d’EDF au delà de 2020 si aucune meilleure solution, nucléaire ou non, n’émerge d’ici là. On est là dans la logique aussi classique que raisonnable d’une « démonstration », justifiée par le caractère novateur de ce réacteur par rapport à la génération précédente, le palier N4. C’est reconnaître avec raison les aléas techniques qui jalonnent très naturellement ce genre de démarche et leurs conséquences en termes de calendrier et de coûts financiers. La France en a d’ailleurs fait l’expérience avec ses quatre réacteurs de type N4. Commandés en 1984, les deux premiers n’ont été mis en service industriel qu’en 2000, officiellement sans que ces retards n’aient entraîné le moindre surcoût ! On murmure cependant que les deux premiers réacteurs de ce palier N4 ont coûté plus de 3 000 euros/kW et les deux suivants 1 700 euros/kW.

Au même moment l’affaire est présentée bien différemment aux investisseurs finlandais intéressés. Plus question de démonstration, mais de la fourniture d’un réacteur commercial, de série, qui, si les autorisations gouvernementales sont acquises rapidement sera raccordé au réseau électrique dès 2009 et fonctionnera à son facteur de charge nominal (90 %) en 2010. Comment expliquer ce décalage d’au moins 7 ou 8 ans du calendrier prévu ?

Mêmes doutes en ce qui concerne les coûts de l’opération. En France tous les chiffres circulent sans qu’aucun ne soit véritablement étayé. On parle à la fois d’un démonstrateur à 3 milliards d’euros (près de 2000 euros/KW) et la Direction générale de l’énergie et des matières premières du Ministère de l’Industrie d’un coût de 1 043 euros le kW pour le réacteur de série (10 exemplaires) 22 % inférieur à celui que nous avions retenu avec Jean Michel Charpin et René Pellat en 2000 avec l’accord de Framatome pour notre rapport au Premier Ministre de l’époque, Lionel Jospin, et bien inférieur au coût constaté pour les 4 réacteurs du palier N4. (près de 3 000 euros le kW, intérêts intercalaires compris).

Alors, il ne faut pas trop s’étonner de voir le devis initial annoncé pour le réacteur finlandais (1,8 à 2,5 milliards d’euros) gonfler au fil du temps pour atteindre aujourd’hui 3,2 milliards sans qu’on sache bien quand cela va finir.

Devant ce double discours et ces incertitudes, l’observateur extérieur que je suis ne peut s’empêcher de conseiller à ses amis finlandais la plus grande prudence.

Ne serait-on pas en train d’essayer de leur faire payer la démonstration qu’on a bien du mal à imposer en France, à leur faire essuyer les plâtres ? Un EPR finlandais, à n’importe quel prix, permettrait de faire l’économie d’un « démonstrateur », en France. Mais, me direz-vous, si notre contrat est bien ficelé, c’est Framatome qui assumera les pertes. Admettons ! Mais alors deux conséquences : pour les industriels finlandais, des retards dans la mise à disposition de l’énergie promise et des coûts récurrents d’exploitation supérieurs aux coûts annoncés. Et pour les citoyens français des impôts supplémentaires pour financer la perte puisque la maison mère de Framatome est une entreprise nationalisée.

Benjamin Dessus


Dernière minute :

PARIS, 18 décembre 2004 (AFP) - La compagnie d’électricité finlandaise TVO a signé jeudi avec le consortium franco-allemand Areva-Siemens un contrat pour construire le réacteur nucléaire EPR sur le site d’Olkiluoto en Finlande, a annoncé jeudi Areva dans un communiqué. Le montant global du projet est estimé par TVO à 3 milliards d’euros. La mise en service commerciale du réacteur nucléaire, qui aura une puissance d’environ 1 600 MW, est prévue en 2009.

>> Cette annonce ne fait que confirmer les interrogations de Global Chance sur la légitimité de la construction d’un « démonstrateur » d’EPR en France à court terme. Pour démontrer quoi, puisque TVO semble considérer que cette démonstration est inutile et se déclare prêt à payer 3 milliards d’euros (35 % plus cher que le prix indiqué par la DGEMP dans ses calculs de coût de référence) pour disposer d’un réacteur opérationnel en 2009 ?

(haut de page)

SOMMAIRE

(encadré = résumé au survol)

Éditorial
Global Chance

L’EPR qu’est-ce que c’est ?

Fiche EPR (European Pressurized Reactor)
Rédaction de Global Chance

Les risques du nucléaire français au temps de l’EPR
Yves Marignac - Wise Paris

Le Blayais dans la tempête ou merci au bogue de l’an 2000
Monique Sené (Gsien)

Pourquoi construire des EPR ?

Quelle place pour les EPR en France dans les 30 ans qui viennent ?
Rédaction de Global Chance

La durée de vie des centrales nucléaires et les nouveaux types de réacteurs - Note à Madame Nicole Fontaine sur le rapport Bataille Birraux
Benjamin Dessus et Bernard Laponche

Du point de vue de l‘environnement

Politiques nucléaires à l’horizon 2050 et effet de serre : que disent les scénarios ?
Rédaction de Global Chance

Le point de vue économique

Le coût du kWh EPR
Benjamin Dessus

Lettre d’un observateur français indépendant à ses amis finlandais
Benjamin Dessus

Du point de vue de l’activité industrielle

EPR ou renouvelables : un choix social
Antoine Bonduelle, association DETENTE

Dernières minutes…

Commentaires et critiques du Livre blanc sur les énergies (extraits concernant le nucléaire)
Benjamin Dessus et Bernard Laponche

(haut de page)

38 numéros, 4 hors-série...
LES CAHIERS DE GLOBAL CHANCE, 1992-2016

(encadré = plus d’informations au survol)

Pourquoi Global Chance
L’effet de serre et la taxe sur le carbone
Les réactions à l’appel de Heidelberg
Les Cahiers de Global Chance, n°1, décembre 1992, 40 pages

Global Chance et le nucléaire
Écologie, environnement et médias
Sciences, progrès et développement
Les Cahiers de Global Chance, n°2, juin 1993, 56 pages

L’énergie en débat
Nucléaire civil et prolifération
Scénarios énergétiques et marges de liberté
Les Cahiers de Global Chance, n°3, mars 1994, 44 pages

Contributions au débat sur l’énergie
Agriculture, forêts et développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°4, juin 1994, 60 pages

Si l’on parlait climat ?
Le débat national énergie & environnement
Les conditions d’une transition vers un développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°5, avril 1995, 44 pages

Numéro spécial en hommage à Martine Barrère
Les Cahiers de Global Chance, n°6, février 1996, 58 pages

Effet de serre : les experts ont-ils changé d’avis ?
Rapports résumés du Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat
Commentaires et analyses
Les Cahiers de Global Chance, n°7, juillet 1996, 120 pages

Développement durable et solidarité
Les Cahiers de Global Chance, n°8, juillet 1997, 68 pages

De Rio à Kyoto : la négociation climat
Les Cahiers de Global Chance, n°9, novembre 1997, 76 pages

Le climat, risque majeur et enjeu politique : de la conférence de Kyoto à celle de Buenos Aires
Les Cahiers de Global Chance, n°10, mars 1998, 64 pages

Le nucléaire en débat : n’avons-nous pas le temps d’élaborer des solutions acceptables ?
Les Cahiers de Global Chance, n°11, avril 1999, 52 pages

Environnement et mondialisation
Principes d’équité et de précaution dans la négociation climat
Les Cahiers de Global Chance, n°12, novembre 1999, 74 pages

Faire l’économie du nucléaire ? Un rapport récent relance le débat
Les Cahiers de Global Chance, n°13, novembre 2000, 98 pages

Changements climatiques : les politiques dans la tourmente
Les Cahiers de Global Chance, n°14, mars 2001, 80 pages

Les énergies renouvelables face au défi du développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°15, février 2002, 110 pages

Maîtrise de l’énergie et développement durable
Les Cahiers de Global Chance, n°16, novembre 2002, 130 pages

Petit mémento énergétique
Éléments pour un débat sur l’énergie en France
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°1, janvier 2003, 52 pages

Débat énergie : une autre politique est possible
Les Cahiers de Global Chance, n°17, septembre 2003, 100 pages

Le réacteur nucléaire EPR : un projet inutile et dangereux
Les Cahiers de Global Chance, n°18, janvier 2004, 56 pages

Climat, énergie : éviter la surchauffe
Les Cahiers de Global Chance, n°19, juin 2004, 70 pages

Les utopies technologiques : alibi politique, infantilisation du citoyen ou lendemains qui chantent ?
Les Cahiers de Global Chance, n°20, février 2005, 60 pages

Petit mémento des déchets nucléaires
Éléments pour un débat sur les déchets nucléaires en France
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°2, septembre 2005, 48 pages

Développement, énergie, environnement : changer de paradigme
Les Cahiers de Global Chance, n°21, mai 2006, 84 pages

Débattre publiquement du nucléaire ? Un premier bilan des deux débats EPR et déchets organisés par la Commission nationale du débat public
Les Cahiers de Global Chance, n°22, novembre 2006, 76 pages

Énergies renouvelables, développement et environnement :
discours, réalités et perspectives
Les Cahiers de Global Chance, n°23, avril 2007, 120 pages

Petit mémento des énergies renouvelables
Éléments pour un débat sur les énergies renouvelables en France
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°3, septembre 2007, 84 pages

De Grenelle à Bali : avancées, incertitudes, contradictions et perspectives
Les Cahiers de Global Chance, n°24, mars 2008, 80 pages

Nucléaire : la grande illusion - Promesses, déboires et menaces
Les Cahiers de Global Chance, n°25, septembre 2008, 84 pages

Vers la sortie de route ? Les transports face aux défis de l’énergie et du climat
Les Cahiers de Global Chance, n°26, janvier 2009, 148 pages

Petit mémento énergétique de l’Union européenne
Les Cahiers de Global Chance, hors-série n°4, avril 2009, 140 pages

Du gâchis à l’intelligence. Le bon usage de l’électricité
Les Cahiers de Global Chance, n°27, janvier 2010, 148 pages

La science face aux citoyens
Les Cahiers de Global Chance, n°28, décembre 2010, 56 pages

Nucléaire : le déclin de l’empire français
Les Cahiers de Global Chance, n°29, avril 2011, 112 pages

L’énergie en France et en Allemagne : une comparaison instructive
Les Cahiers de Global Chance, n°30, septembre 2011, 96 pages

L’énergie et les présidentielles : décrypter rapports et scénarios
Les Cahiers de Global Chance, n°31, mars 2012, 100 pages

L’efficacité énergétique à travers le monde : sur le chemin de la transition
Les Cahiers de Global Chance, n°32, octobre 2012, 180 pages

Des questions qui fâchent : contribution au débat national sur la transition énergétique
Les Cahiers de Global Chance, n°33, mars 2013, 116 pages

Le casse-tête des matières et déchets nucléaires
Les Cahiers de Global Chance, n°34, novembre 2013, 76 pages

Autour de la transition énergétique : questions et débats d’actualité
Les Cahiers de Global Chance, n°35, juin 2014, 84 pages

Autour de la transition énergétique : questions et débats d’actualité (suite)
Les Cahiers de Global Chance, n°36, novembre 2014, 68 pages

Imaginer l’inimaginable ou cultiver son jardin ?
Les Cahiers de Global Chance, n°37, juin 2015, 100 pages

Sans relâche : décrypter, expliquer, proposer
Les Cahiers de Global Chance, n°38, janvier 2016, 84 pages

Chères lectrices, chers lecteurs,
Communiqué du mercredi 1er juillet 2015

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pour aller plus loin...
CHANGER DE PARADIGME | LES DOSSIERS DE GLOBAL-CHANCE.ORG

Changer de paradigme...


Énergie, Environnement, Développement, Démocratie : changer de paradigme pour résoudre la quadrature du cercle (Manifeste publié en ligne le 1er mai 2014)

Les Dossiers de Global-Chance.org

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